Brandt France placé en liquidation : "Totale incompréhension" selon François Bonneau

François Bonneau

Modifié : 12 décembre 2025 à 14h29 par Emilien Borderie

François Bonneau, président du Conseil régional de Centre-Val-de-Loire, dénonce avec véhémence le rejet, ce jeudi 11 décembre par le tribunal des Affaires économiques, du projet de reprise de Brandt France, soutenu à hauteur de plusieurs millions d'euros par la collectivité qui entendait sauver les implantations industrielles de Saint-Ouen et de Saint-Jean-de-la-Ruelle.

"En rejetant le projet de reprise en Scop adossé au groupe Revive, défendu à un niveau exceptionnel par les collectivités territoriales et l’Etat, alors que ce projet était le seul permettant la poursuite de l’activité industrielle et la préservation de la majorité des emplois sur les deux sites de Saint-Ouen et de Saint-Jean-de-la-Ruelle, la décision du tribunal de commerce de Nanterre porte un coup terrible à l’emploi de plus de 700 salariés à la veille de Noël et à la détermination de maintenir l’industrie sur notre territoire. Mes pensées vont avant tout aux salariés, à leur courage, et à leurs familles placées face à cette terrible nouvelle" réagit François Bonneau, président du Conseil régional de Centre-Val-de-Loire, après l'annonce de la liquidation judiciaire de Brandt France et de ses deux implantations, aux portes de Vendôme et d'Orléans.

"Une forme de renoncement"

"En rejetant le seul projet industriel, soutenu par une forte mobilisation publique, réactive et déterminée, la décision du Tribunal a pour effet de condamner tout avenir de la dernière entreprise française de fabrication de l’électroménager made in France, de son savoir-faire et du maintien d’un appareil productif compétitif et innovant. Cette décision stoppe net l’espoir de sauvegarde d’un maximum des 700 emplois existants et met à mal tout un territoire. Plus largement elle incarne une forme de renoncement face à l’indispensable réindustrialisation ! Soutenue par de nombreux parlementaires et par les élus sur le terrain, la région s’est engagée avec détermination et sans relâche, en apportant un soutien global de 7 millions pour défendre l’avenir industriel des sites Brandt en Centre-Val de Loire !" ajoute François Bonneau.

"Une totale incompréhension"

"Il n’est pas crédible de prôner la réindustrialisation de notre pays, et dans le même temps de laisser disparaître une entreprise comme Brandt. Cette mobilisation, qui avec celle de l’Etat et une action publique à un niveau tout à fait exceptionnel, dans des délais très contraints, engageait l’activation de différentes intentions financières afin de contribuer à une reprise de l’activité industrielle par les salariés, reprise couvrant les deux sites en région Centre-Val-de-Loire et garantissant le maintien d’un maximum d’emplois. Cette intervention régionale, justifiée par un intérêt social et économique majeur est mise à m’al par la décision rendue aujourd’hui par le tribunal de Nanterre ! C’est une énorme déception et une totale incompréhension à l’heure où nous nous battons chaque jour pour maintenir nos industries et nos emplois, pour développer l’attractivité économique de nos territoires et pour soutenir leurs projets de développement" termine le président du Conseil régional.
François Bonneau, joint par Nicolas Terrien :

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— Sweet FM (@sweetfm.bsky.social) 11 décembre 2025 à 17:38

Nous avons pu consulter les motivations précises du tribunal des activités économiques de Nanterre #BrandtFrance #LiquidationJudiciaire #MadeInFrance

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— Sweet FM (@sweetfm.bsky.social) 12 décembre 2025 à 14:24