Congrès du PS : Nicolas Mayer-Rossignol conteste sa défaite face à Olivier Faure
Publié : 20 janvier 2023 à 10h50 par Julien Dubois / crédit photo : Nicolas Mayer-Rossignol
Le Parti Socialiste annonce ce vendredi 20 janvier la reconduction à sa tête d’Olivier Faure, à l’issue d’une nuit mouvementée, durant laquelle le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol a... lui aussi revendiqué sa victoire.
Un scrutin bien loin de l’apaisement espéré par les socialistes. La direction du parti a annoncé au matin de ce vendredi 20 janvier la courte victoire d’Olivier Faure au second tour du congrès. Mais le premier secrétaire sortant ne l’emporte qu’avec 50,83 % des suffrages exprimés, soit 393 voix d’avance sur son adversaire, le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol. Les deux hommes avaient chacun revendiqué leur succès et dénoncé des irrégularités après la publication des premiers résultats.
"Je demande que la commission de récolement soit réunie"
Et malgré cette clarification des résultats de la part des instances nationales du PS, Nicolas Mayer-Rossignol ne reconnaît pas sa défaite. "Le choix des militants doit être respecté, l'unité du Parti Socialiste préservée. Je demande que la commission de récolement soit réunie. Sans elle, aucun résultat ne peut évidemment être proclamé. J'appelle à l'apaisement et au rassemblement. Les Français nous regardent" précise-t-il sur Twitter. Le président de la métropole rouennaise dénonce également des "irrégularités graves et manifestes" durant le scrutin.
Le choix des militants doit être respecté, l'unité du @partisocialiste préservée.
— Nicolas Mayer-Rossignol (@NicolasMayerNMR) January 20, 2023
Je demande que la commission de récolement soit réunie. Sans elle aucun résultat ne peut évidemment être proclamé.
J'appelle à l'apaisement et au rassemblement. Les Français nous regardent. pic.twitter.com/i7iWyUkJKq
Une agression en Seine-Maritime
Une ambiance qui s’est avérée délétère tout au long de la campagne, et en particulier lors de second tour. Un groupe de cinq jeunes socialistes, venus au bureau de vote d’Elbeuf "en tant que scrutateurs" le jeudi 19 janvier, a été violemment agressé physiquement, et menacé de mort. Des faits dénoncés par le bureau national, tandis que la section locale seinomarine a écarté tout lien entre cet évènement et l’élection.