De retour de Nouvelle-Calédonie, un pompier du Loir-et-Cher témoigne
Publié : 15 novembre 2024 à 16h28 par Noëlline Garon / crédit photo : Sdis 41
Depuis mai, la Nouvelle-Calédonie est confrontée à des émeutes liées à un projet de réforme constitutionnelle. Des pompiers de la métropole ont été envoyés en renfort, notamment venus du Loir-et-Cher. Parmi eux, le lieutenant Willy Léger.
Depuis cet automne, des pompiers du Service départemental d'incendie et de secours du Loir-et-Cher -"Sdis 41"- se sont relayés en Nouvelle-Calédonie. L'archipel est confronté à des émeutes. Les secouristes sont donc intervenus en renfort de leurs collègues néo-calédoniens. Parmi eux, le lieutenant Willy Léger, basé à l'état-major à Blois. Il est rentré de trois semaines de mission le 4 novembre dernier : "On a d'abord été affecté sur des casernes à Nouméa, en soutien aux équipes locales. Puis, on s'est rendu au Mont-Dore. C'était le quotidien d'un sapeur-pompier, des missions d'aide à la personne, pour des malaises, du secours à domicile, des accidents sur la voie publique, des incendies. Il y avait un deuxième centre de secours en réserve nationale, qui a été touché par un feu d'espace naturel de grande envergure dans le centre du département". La seule grosse différence avec son quotidien en Loir-et-Cher, c'est la présence de forces policières plus importante, en marge des interventions.
Une expérience enrichissante
Parti avec cinq autres collègues, le lieutenant Willy Léger a particulièrement apprécié l'accueil des habitants, malgré un climat de tension. Il s'agissait aussi pour lui de sa toute première expérience hors métropole. Il dresse déjà un bilan satisfaisant : "C'est extrêmement enrichissant d'un point de vue professionnel. Il faut savoir s'adapter. Sur le plan humain, on a été très bien accueilli par les Néo-Calédoniens, qui ont tout fait pour qu'on se sente bien sur place". Actuellement, il n'y a plus de sapeurs-pompiers du Loir-et-Cher en mission en Nouvelle-Calédonie, mais un secouriste doit assurer une dernière relève de trois semaines le 7 décembre prochain.