Dans le Bessin, deux individus arrêtés pour des faits présumés de braconnage
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Modifié : 9 mai 2025 à 8h49 par Joris Marin / crédit photo : Sweet FM
Ce lundi 5 mai, deux hommes ont été arrêtés par la gendarmerie pour des faits présumés de braconnage autour de la forêt de Balleroy sur les départements du Calvados et de la Manche. Deux individus qui ont rendez-vous devant la justice, en 2026.
La chasse est une pratique encadrée. Ne pas tenir compte des espèces protégées, ni de la période ou d’un territoire approprié ou en cas d’absence de permis, est interdit. Ce lundi 5 mai, deux hommes ayant entre 50 et 60 ans, domiciliés dans le secteur de Bayeux, qui pratiqueraient le braconnage depuis de nombreux mois voire des années ont été interpellés par la gendarmerie -une vingtaine de militaires a enquêté dans cette affaire, appuyée par l’Office français de la biodiversité, sur des renseignements d’agriculteurs-. D’après nos informations, ils sévissaient autour de la forêt de Balleroy aussi appelée forêt de Cerisy sur les départements du Calvados et de la Manche. Une affaire de braconnage de grands cervidés, des faits commis essentiellement la nuit, avant d’écouler la viande sur des canaux encore inconnus. Un réseau assez structuré.
Des armes de grande chasse et de la viande saisies
Une perquisition s’est déroulée dans un endroit qui servait en quelque sorte de repère aux deux mis en cause. Plusieurs armes de grande chasse ont été saisies ainsi que de la viande au congélateur. Des armes spécialement équipées pour le braconnage : silencieux, lunettes infrarouges... A la suite de leur garde à vue, les deux accusés ont été convoqués devant la justice. Ils s’y présenteront courant 2026 pour apporter des explications. "En garde à vue, ils se sont exprimés mais n’ont pas tout dit sur les faits que nous leur reprochons" indique le lieutenant-colonel Pierre Thoumelin, commandant de la compagnie de gendarmerie de Bayeux, qui ajoute : "Le braconnage dans les zones rurales et autour des forêts est assez régulier. Mais, d’une telle ampleur, d’une telle échelle, c’est peu courant au vu de la réitération des faits et des bêtes abattues". On parle ici d’une dizaine de cervidés concernés. "On se doute qu’il y en a eu d’autres avant" conclut le gendarme.