En Sarthe, 1 338 élèves de moins à la rentrée
Publié : 31 août 2022 à 12h57 par Jonathan Lateur et Emilien Borderie / crédit photo : Nicolas Terrien
La Sarthe est le département des Pays-de-la-Loire qui accuse le plus fort recul en nombre d’élèves accueillis dans les établissements scolaires publics en cette rentrée scolaire 2022, comparé à septembre dernier.
801 élèves de moins dans les écoles publiques, 271 en collèges et 266 au lycée : telles sont les baisses d’effectifs attendues pour ce jeudi 1er septembre, jour de la rentrée des classes, dans les établissements scolaires sarthois. Soit un total de 1 338 inscriptions en moins comparé à 2021, selon les données communiquées par les services de l’académie de Nantes. La Sarthe est ainsi le département qui accuse le plus fort recul dans la région Pays-de-la-Loire : la Vendée perd 265 élèves, 413 pour la Loire-Atlantique, 667 en Mayenne et 1 271 concernant le Maine-et-Loire.
Des effectifs en baisse partout
Au plan régional, si la baisse est générale côté élèves -3 954 inscriptions de moins si l’on additionne les cinq départements-, les moyens humains sont en revanche orientés à la hausse s’agissant des enseignants : 53 postes supplémentaires sont annoncés pour cette rentrée 2022. Mais il s’agit d’une moyenne : seules la Vendée et la Loire-Atlantique gagnent des professeurs -respectivement 32 et 34 postes supplémentaires comparé à la rentrée 2021-, quand la Mayenne, le Maine-et-Loire et la Sarthe en perdent -quatre postes en moins pour les établissements sarthois-.
Huit contractuels pour la Sarthe
"L’objectif, c’est évidemment qu’il y ait un enseignant dans chaque classe" affirme Mathias Bouvier, directeur académique en Sarthe, qui reconnaît néanmoins "quelques tensions dans certaines disciplines, mais qui sont en cours de traitement" et qui précise avoir fait appel à huit professeurs contractuels : "Ce sont des personnes que nous avions déjà recrutées l’an dernier au sein de nos écoles publiques, et que nous accompagnons avec l’aide de nos conseillers pédagogiques et de nos maîtres formateurs" précise le représentant de l’Education nationale.