Falaise : Le Duff va investir 50 millions d'euros

Le Duff investit à Falaise

22 septembre 2023 à 17h46 par Joris Marin et Emilien Borderie / crédit photo : Sweet FM

Hervé Morin, président du Conseil régional de Normandie, a officialisé ce vendredi 22 septembre un projet d'investissement du groupe agroalimentaire Le Duff à Falaise. La création de plusieurs dizaines d'emplois est annoncée.

Moins de deux ans après avoir pris le contrôle de Frial, spécialiste des plats cuisinés surgelés qui venait de sortir la tête de l'eau, après avoir été au bord de la faillite, le groupe Le Duff va investir environ 50 millions d'euros dans une extension de l'actuel site de Falaise, sur un terrain de trois hectares : les travaux devraient démarrer dans le courant du premier trimestre 2024 avec pour objectif d'être opérationnel pour la fin 2025. "Il s'agira de développer une gamme de produits agroalimentaires destinés à l'exportation" fait-on savoir, sans plus de détail pour l'heure.

Jusqu'à 200 emplois créés à terme

Bonne nouvelle sur le front de l'emploi, puisque Le Duff évoque la création de "soixante emplois dans un premier temps et jusqu'à 200 à terme" pour cette implantation industrielle où ne travaille pour l'heure qu'une cinquantaine de personnes. L'annonce a été faite au cours d'une conférence de presse organisée dans l'après-midi de ce vendredi 22 septembre à l'Abbaye-aux-Dames à Caen, conjointement par Hervé Morin, président du Conseil régional de Normandie, et Jean-Philippe Mesnil, président de la communauté de communes du Pays de Falaise.

Falaise plutôt que la vallée de la Seine

La région soutient financièrement le projet : six millions d'euros sont prêtés à taux zéro, en plus d'une subvention directe d'un montant de deux millions. "Nous sommes heureux de pouvoir faciliter un tel projet dans le bassin de Falaise. Généralement, les investisseurs se tournent plutôt vers les secteurs de la vallée de la Seine ou de Cherbourg" souligne Hervé Morin, qui n'a pas manqué de rappeler à quel point le bassin falaisien avait souffert, socialement, avec la fermeture de Moulinex.

Jean-Philippe Mesnil :