Giratoire de l’Océane : l’ultime phase des travaux

Aux portes du Mans, le giratoire de l'Océane

14 avril 2022 à 12h24 par Emilien Borderie / crédit photo : Conseil départemental de la Sarthe

Encore un peu de bitume, les dernières plantations et tout sera en place pour inaugurer le giratoire de l’Océane, aux portes du Mans.

Mis en service un peu avant Noël dernier au terme de longs mois de travaux, les passages souterrains ont permis de fluidifier la circulation routière au niveau du carrefour giratoire de l’Océane à Saint-Saturnin. Mais tout n’est pas pour autant terminé concernant ce vaste chantier : "Maintenant que les conditions climatiques le permettent, la couche de roulement va entièrement être remise à neuf" fait savoir le Conseil départemental de la Sarthe, à l’initiative des opérations, en précisant que cette dernière phase sera réalisée de nuit, du 25 au 28 avril, entre 21h et 6h du matin "afin de limiter la gêne aux usagers".

Trafic suspendu trois nuits, déviation en place

Concrètement, durant les trois nuits programmées pour la pose de l’enrobé, les véhicules en transit sur la D338 seront déviés dans les deux sens par la D304 via La Milesse et La Chapelle-Saint-Aubin, et par la D197 via Saint-Saturnin. L’ensemble des accès par le giratoire sera rendu impossible durant la période : pas d’accès aux autoroutes A11 et A28 ainsi qu’à leur aire de covoiturage, pas d’accès à la zone desservie par la rue de Pique-Prune, pas d'accès à la zone Actinord par la nouvelle bretelle de Palluau, pas d’accès à la zone Jardiland par la rue de l’Océane. Par ailleurs, les trémies ne seront pas ouvertes à la circulation.

Sans oublier la végétalisation des talus du giratoire

Si le printemps permet la réalisation des tapis d’enrobé, il marque également la fin de la période des plantations sur les talus de l’îlot central du giratoire : "Au total, plus de 6 000 couvre-sols, symphorine, cotonéaster rampant etc, ont été plantés sur les parties les plus raides des talus et 600 arbustes, cornouiller sanguin, lilas, fusain d’Europe et autres sur les pentes douces" indique le Conseil départemental, ajoutant que "les eaux de chaussée des trémies transitent désormais par une station de relevage avant de se rejeter dans un bassin dont le volume de rétention a été augmenté à 400 mètres cubes".