Hôpital de Mamers : près de 400 personnes pour défendre les urgences

Manif devant l'hôpital de Mamers

23 novembre 2021 à 15h27 par Jonathan Lateur et Emilien Borderie / crédit photo : Jonathan Lateur

Elus locaux, syndicalistes, soignants ou simples citoyens : ils étaient plusieurs centaines, rassemblés pour la défense du service des urgences de l'hôpital de Mamers ce mardi 23 novembre.

On a appris, la veille de l'action, que le service des urgences ne fermerait finalement pas durant tout le mois de décembre comme cela avait été annoncé dans un premier temps, faute de personnel. Pour autant, l'appel au rassemblement ce mardi 23 novembre devant l'hôpital de Mamers, n'a pas été annulé : "On se félicite de ce revirement bien sûr, c'est une très bonne nouvelle pour la population, mais on n'est pas dupe et on restera très vigilant sur le long-terme !" clarifie Frédéric Beauchef. Le maire -étiqueté LR- de la capitale du saosnois, à la tête d'un cortège de 350 à 400 personnes en route pour un rendez-vous en sous-préfecture calé à 17h, n'a d'ailleurs pas hésité à faire applaudir les représentants FO et CGT présents, pour saluer une mobilisation qui a, au moins momentanément, porté ses fruits : "On a sauvé nos urgences pour la fin d'année, mais c'est uniquement en s'appuyant sur des personnels volontaires qui devaient aller renforcer l'hôpital d'Alençon et qui resteront là" souligne-t-il.

Frédéric Beauchef au micro

La presse nationale à Mamers

Particulièrement enclins à donner de la voix s'agissant des déboires de santé publique en milieu rural, plusieurs élus de terrain étaient là : le conseiller départemental et maire d'Allonnes Gilles Leproust, son homologue maire de Louvigny, Olivier Mauraisin ou encore Anne Beauchef, pour représenter le Conseil régional des Pays-de-la-Loire. Notons, une fois n'est pas coutume, que micros et caméras de la presse parisienne avaient fait le déplacement en ce jour de mobilisation à Mamers : aux "habituels" journalistes locaux du Maine Libre ou encore de Sweet FM, se sont ainsi frotté des envoyés spéciaux de France Télévisions ou encore du Figaro.