Jean-Luc Mélenchon : "Le pays est prêt pour mes idées"

Jean-Luc Mélenchon au Mans

Publié : 4 février 2022 à 19h27 par Jonathan Lateur / crédit photo : Twitter / Jean-Luc Mélenchon

De passage au Mans pour célébrer l’anniversaire de la première abolition de l’esclavage, Jean-Luc Mélenchon a évoqué l’élection présidentielle et la course aux 500 parrainages.

Il est venu célébrer l’anniversaire de la première abolition de l’esclavage. Jean-Luc Mélenchon était au Mans ce vendredi 4 février. En fin de matinée, au cimetière de l’ouest, devant la tombe de René Levasseur, le leader de La France Insoumise s’est livré à un discours d’une cinquantaine de minutes rendant hommage au chirurgien sarthois, député de la Convention, qui avait voté cette loi en 1792. L’occasion d’évoquer également la future échéance présidentielle : "Je sens le pays prêt à suivre mes idées. Il y a une tradition conservatrice mais aussi égalitaire en France, et le spectacle actuel de l’explosion de l’inégalité, entre ceux qui accumulent, alors même que nous sommes en pleine crise, et ceux qui n’ont rien, tout le monde le perçoit. Je fais le pari qu’une majorité de Français ne l’accepte pas. C’est ça qui me donne de l’optimisme !" assure le député des Bouches-du-Rhône.

Jean-Luc Mélenchon

La course aux 500 signatures

Interrogé sur la course au demi-millier de signatures, Jean-Luc Mélenchon s’est amusé du fait que, pas encore officiellement candidat, Emmanuel Macron ait déjà recueilli le compte nécessaire, alors que lui connaît une quête plus douloureuse : "S’il n’est pas candidat, les 500 signatures seront perdues. Ces élus ont bien fait, même si ce n’est pas non plus d’un courage extraordinaire que de se précipiter pour aller donner son parrainage au maître. C’est plus dur d’aller le donner au rebelle. Moi, je suis d’ailleurs le rebelle officiel puisque Monsieur Zemmour a été condamné pour racisme, et moi pour rébellion. En même temps, ce sont Valls et Hollande qui ont rendu cette règle absurde encore plus pénible en publiant toutes les semaines les noms des gens pour empêcher les autres d’être candidat". Le leader de La France Insoumise affirme avoir, pour l’heure, réuni seulement une centaine de signatures d’élus sur les cinq-cents nécessaires.

 

Jean-Luc Mélenchon