La braderie "Seb" à Alençon fait-elle le poids face à Internet ?

Cela fait plus de vingt ans maintenant que Moulinex a fermé son usine historique d’Alençon, mais le groupe Seb conserve un lien particulier avec la capitale ornaise : preuve avec sa grande braderie annuelle organisée entre ces vendredi 7 et lundi 11 novembre, à Anova. Rien que sur la première journée, 5 000 curieux ont arpenté les allées tracées dans le hall 2. L’an dernier, autour de 10 000 clients sont venus au parc des expositions alençonnais pour y dénicher une bonne affaire.

Moins cher sur Amazon

Mais à l’heure des achats faciles, rapides, et peu onéreux que l’on peut faire en ligne, ce genre d’événement vaut-il le coup ? "Tout n’est pas bonne affaire ici", prévient d’emblée ce Sarthois, croisé dans la matinée du deuxième jour : "Je n’ai pas acheté un aspirateur, parce qu’il était 5 euros plus cher que sur Amazon. Du coup, je ne vais pas en acheter du tout, et garder l’ancien". En revanche, plusieurs autres produits lui ont semblé valoir le coup : une sauteuse, un plat à four et un rasoir anti-bouloches.

Ne pas brader le made in France... à tout prix

"Sur internet, on peut parfois trouver moins cher" admet Florian Guillemot, responsable de magasin à Angers. Quelques clics permettent, par exemple, d’acheter une friteuse à 15 euros sur Temu. Mais "les normes ne sont pas forcément identiques, les qualités et garanties ne sont pas les mêmes. On a la chance d’avoir le groupe Seb pour du made in France à des prix abordables, surtout sur des événements comme celui-ci" pointe-il. A en croire l’affluence en caisse, le point de vue est partagé.