"Le Chardon" à Nogent-le-Rotrou : qui s’y frotte... y adhère !

Le Chardon Magasin des producteurs bio du Perche Nogent Le Rotrou

2 novembre 2021 à 19h05 par Nicolas Terrien

Depuis son ouverture à l’aube de la Covid-19, "Le Chardon", magasin de producteurs de la place Saint-Pol à Nogent-le-Rotrou, marche vers l’autonomie et étend ses propositions de produits bios et locaux. A vos paniers !

"C’est vrai que nous avons vécu une période loin d’être facile... Il a fallu faire preuve d’adaptation !" explique Sarah Gilsoul. Depuis l’automne 2019, c’est elle qui coordonne ce magasin de producteurs 100% Percherons. Aujourd’hui, ils ne sont pas moins de quarante à garnir les rayons de la surface de vente du 1 de la place Sant-Pol aujourd’hui en pleine rénovation. "Ce qui est bien, c’est aussi que de plus en plus de producteurs souhaitent s’impliquer dans le fonctionnement du magasin...". Car ici, il est possible de discuter directement avec eux. C’est tout l’intérêt d’ailleurs selon la jeune animatrice. Sur les étals, on trouve des produits essentiellement bio : légumes et fruits de saison, produits laitiers, œufs, viandes, pains paysans, bières locales -nogentaises !-, cidres percherons... Et le choix ne cesse de s’étoffer !

 

Sarah Gilsoul

"Le Chardon" fonctionne depuis deux ans avec une équipe bien structurée © Nicolas Terrien

Coup de pouce pour le "consommer local"

Autant dire que dès son démarrage, "Le Chardon" a dû composer avec le contexte sanitaire, pas forcément défavorable à son concept. "L’engouement du premier confinement est retombé, mais nous parvenons à fidéliser de plus en plus de clients sensibles à la provenance et à la qualité des produits" poursuit Sarah Gilsoul. Reste à pérenniser la structure qui est aujourd’hui associative. C’est pourquoi le magasin bénéficie du dispositif régional "A vos ID" qui met l’accent sur la promotion et la structuration de l’agriculture de proximité. "Pour nous, il ne s’agit pas d’investir, car nous disposons de bons équipements. C’est une aide pour le fonctionnement, et notamment pour financer les deux salaires de la boutique". L’objectif est de parvenir à l’autofinancement d’ici l’année prochaine.

Sarah Gilsoul