Dans un stade Marie-Marvingt à l’ambiance des grands soirs, ce sont les Manceaux qui se procuraient la première occasion dès la 7e minute, une reprise de Kembo Diliwidi sur un ballon mal repoussé par le portier versaillais Jules Raux. La révélation mancelle de la saison Gabin Bernardeau proposait, à la demi-heure de jeu, un retourné acrobatique qui venait mourir au pied du cadre. Ce même Bernardeau déclenchait une demi-heure plus tard une superbe frappe enveloppée que Raux détournait en corner.

Le Mans accélère à la demi-heure de jeu

C’est sur un autre coup de pied de coin frappé par le jeune milieu offensif que Dame Gueye ouvrait la marque du pied droit (1-0, 35’). Un peu surpris d’hériter du ballon au point de penalty, Diliwidi manquait, lui, le cadre et laissait s’envoler sa frappe dans les tribunes. Alors que l’on jouait le temps additionnel de la première période, Alexandre Lauray déposait un coup franc parfait sur la tête du défenseur Zakary Lamgahez qui sautait plus haut que tout le monde (2-0, 45’+1). Les Sarthois rejoignaient alors les vestiaires avec une confortable avance.

Une ola dans le stade

Les Franciliens se montraient dangereux dès la reprise sur une frappe hors cadre, mais les Manceaux semblaient déjà gérer leur avance en ce début de second acte. A l’heure de jeu, Dame Gueye, très actif, héritait lui d’un ballon mal dégagé sur corner mais sa frappe passait largement au-dessus. Un bruissement s’emparait alors du stade, puisque sur l’autre rencontre Châteauroux ouvrait la marque sur la pelouse de Boulogne, mais les Nordistes égalisaient dans la foulée. Ça n’empêchait pas les 23 154 spectateurs de lancer une ola dans les tribunes en fête.

L’ambiance monte encore d’un cran

A la 75e minute de jeu, la tête de Bernardeau passait à coté du but de Reaux, puis Ali Ouchen décochait une belle frappe à l’entrée de la surface, bien détournée par le gardien adverse. Versailles n’abdiquait pas et se montrait dangereux sur un ballon vicieux, tandis que les spectateurs redoublaient leurs chants. Servi seul dans la surface à 5 minutes du terme, Bernardeau manquait la balle de match, mais l’arbitre sifflait la fin de la rencontre et tout Marie-Marvingt, plus chaud que jamais, pouvait exulter : Le Mans monte en Ligue 2 !