Le Mans : record battu lors des 24 Heures du don de sang

Les 24 Heures du don de sang, édition 2022

23 février 2022 à 23h15 par Emilien Borderie / crédit photo : Cénomane

La sixième édition des 24 Heures du don de sang, organisée ce mercredi 23 février au Mans, a attiré plus de 450 candidats. Record battu.

Si certains avaient pu nourrir quelques doutes en ces temps de crise sanitaire pas tout à fait passée, le bilan est venu démontrer que l’esprit de solidarité a, au contraire, pleinement joué : ce sont exactement 453 personnes qui se sont présentées dans les salons du MMArena, ce mercredi 23 février au Mans, afin de participer activement aux 24 Heures du don de sang.

375 poches constituées sur la journée

353 candidats en 2015 pour la première édition, 357 en 2017, 414 en 2019... Jamais l’événement n’avait généré une telle affluence. Et "l’épreuve" du questionnaire de compatibilité avec le don de sang n'a pas obligé à éconduire grand monde : un stock de 375 poches a pu être constitué au terme de la journée, ce qui fait tomber le record de 333 obtenu il y a deux ans.

Quel est le parcours d'une poche de sang ? Réponse du docteur Ilès Faouzi, médecin pour l'EFS :
Les 24 Heures du don de sang, édition 2022

Parmi les bonnes âmes à s’être mobilisées pour cette grande collecte organisée conjointement par les équipes du MMArena, de l’Etablissement français du sang, de l’association Cénomane et de Sweet FM, on a comptabilisé 99 personnes pour lesquelles il s’agissait d’une toute première fois. "Espérons que la convivialité du moment en fasse des fidèles !" lâche un bénévole affecté à la collation offerte à tous les donneurs.

Au micro de Jonathan Lateur, Marlène, la première ce mercredi 23 février à donner son sang :

L'incruste de quelques "anti-vax"

La journée aurait été parfaite si une poignée de militants "anti-vax" ne s’était pas invitée aux abords du stade en essayant de faire croire au public que le vaccin anti-Covid ou le virus lui-même allait ainsi pouvoir se transmettre. Les médecins présents l’ont rappelé : le sang ne peut être vecteur ni de l’un ni de l’autre, raison pour laquelle le pass vaccinal n’est pas exigé avant une collecte.