Le Rucher de Cantiers : l’apiculteur de l’Elysée

Le Rucher de Cantiers : l’apiculteur de l’Elysée

11 avril 2022 à 21h15 par Alizée Lanzarini / crédit photo : Sweet FM

Depuis mai 2021, deux ruches ont été installées dans les jardins de l’Elysée. Ce sont les abeilles du Normand Xavier Frémin. Son exploitation, "Le Rucher de Cantiers" est installée dans l’Eure.

Elles changeront peut-être de colocataire dans un peu moins de deux semaines. "Elles" ce sont les abeilles de l’Elysée. L’année dernière, Emmanuel Macron a décidé d’installer des ruches dans les jardins. Le président a pour cela fait appel à Xavier Frémin. Son exploitation, "Le Rucher de Cantiers" est installée, comme son nom l’indique, dans l’Eure à Cantiers. Une chance qu’a saisie le Normand, qui se rend depuis régulièrement dans le parc présidentiel pour s’assurer du bien-être de ses insectes. Une opportunité qui lui a permis aussi de porter la voix des apiculteurs. "L’année dernière a été catastrophique au niveau apicole. J’ai pu parler directement de notre problématique avec le président et le ministre de l’Agriculture. Que ce soit l’Elysée ou non, ce qui m’importe c’est le bien-être de mes abeilles et le bilan est qu’elles s’y plaisent. L’année dernière on a pu faire un très bon miel avec des notes de tilleul" raconte l'Eurois.

Xavier Frémin :

Apiculteur, mais aussi agriculteur

Xavier Frémin est aussi agriculteur. Il produit différents types de farine, des légumineuses, des pâtes, de l'huile, du savon et même des sapins à Noël. Des produits qu’il propose à la vente directement au Rucher de Cantiers. Depuis peu, le Normand a aussi des poules et donc des œufs. Et cette année, Xavier se lance dans les fruits et légumes. Il vient notamment de planter des fraises.

Rucher de Cantiers
Xavier Frémin :

Le cultivateur a pris le chemin d’une agriculture responsable dans le but de contribuer à son échelle à la lutte contre le réchauffement climatique. Le secteur agricole est particulièrement impacté par le phénomène. Certes la Normandie n’est pas la région la plus touchée, mais Xavier Frémin reste sur le qui-vive. Ces changements climatiques sont amenés à se répéter et selon lui, il faut savoir s’adapter : "Aujourd’hui on commence à réfléchir à des alternatives, chez moi en tout cas. J’opte par exemple pour des plantes moins gourmandes en eau, qui acceptent mieux les coups de chaleur" détaille-t-il.