Les travaux sont lancés au centre de performance de l’ADA Blois Basket 41

Paul Seignolle se démène pour réunir les fonds destinés à faire aboutir ce projet.

Publié : 14 octobre 2022 à 20h23 par Nicolas Terrien

Les premières démolitions ont commencé le 10 octobre à Blois pour préparer l’aménagement du futur centre de performance de l'ADA Blois Basket 41, équipement unique en son genre... Et malgré un budget pas encore vraiment sécurisé !

"J’ai toujours eu de la chance en tant qu’entrepreneur, j’espère en avoir toujours à l’aube de ma retraite..." : Paul Seignolle, président de l'ADA Blois Basket 41, affiche une confiance certaine en son projet : voir sortir de terre "à l’horizon de la rentrée 2024", son centre de performance, soit un lieu entièrement voué au club avec des salles d’entraînement et des parquets de jeu dont un homologué "H3", mais aussi des chambres pour loger les stagiaires, des espaces administratifs et même un restaurant ! "C’est un projet unique en France" soutient le président en violet, sa couleur fétiche. Et quant à son coût ? La bagatelle de 8,5 millions d’euros, "mais pour un programme fort et structurant pour le territoire, et certainement pas un one-shot" relève le président d’Agglopolys, Christophe Degruelle, ravi pour sa part de libérer à terme des créneaux de disponibilité pour la salle du Jeu-de-Paume.

Paul Seignolle :

Un budget non bouclé malgré le démarrage des travaux

L’agglomération de Blois a justement déjà mis 500 000 euros sur la table, et la ville de Blois 150 000, alors que le Conseil départemental a acquis la friche industrielle "Alkopharm" à l’angle de l’avenue de Châteaudun et du boulevard de l’Industrie pour pousser ce projet. "Le club aura aussi recours à l’emprunt" précise Paul Seignolle, entouré des actionnaires de la SASP ADA Blois Basket, la société anonyme à vocation sportive qui structure le club. La région Centre-Val-de-Loire contribue également pour 500 000 euros, de même que l’Etat au titre de deux dispositifs -Plan friche et Plan de relance- pour la même somme. Ce sont d’ailleurs ces dernières contributions qui permettent de lancer la première phase de travaux qui consiste à démolir une importante partie des bâtiments existants, et de désamianter le reste.

Mohamed Moulay, vice-président de la région en charge des Sports.

L’Europe sollicitée pour deux millions d'euros !

Mais force est de constater que malgré le coup d’envoi du chantier, tous ces écots mis bout à bout n’aboutissent pas au bouclage de la table-ronde financière. "J’espère bien décrocher ces fonds Feder qui nous permettrait d’avancer" observe Paul Seignolle en direction du Conseil régional qui instruit les demandes au titre de ces fonds européens. Sauf que la décision tarde. En charge des sports au niveau régional, Mohamed Moulay apporte quelques précisions : "La procédure est lancée auprès de l’Europe, et sera examinée en novembre". Encore faut-il que le projet entre dans les critères édictés par l’Union pour bénéficier du plafond, soit deux millions d’euros ! "Ou a minima 1,7 million qui permettrait d’abonder le budget" : comme Paul Seignolle, l’élu régional se dit "confiant".

Mohamed Moulay :