Loir-et-Cher : le port du masque toujours de rigueur en extérieur ?

Le port du masque reste de rigueur à Blois, Romorantin et Vendôme.

20 janvier 2022 à 17h10 par Nicolas Terrien

Le masque reste obligatoire à Vendôme, à Romorantin-Lanthenay et dans le centre-ville de Blois jusqu’au 31 janvier. Qu’en sera-t-il ensuite ? La question se pose, d’autant que certaines décisions préfectorales ont été cassées par la justice.

Le Loir-et-Cher a été un des premiers départements de métropole à réintroduire l’obligation du port du masque en extérieur. C’était le 15 novembre 2021, via un arrêté pris par le préfet, et sur un zonage défini sur les communes de Romorantin-Lanthenay, de Vendôme et sur l’hyper centre-ville de Blois. On parlait alors d’une mesure d’anticipation face à une cinquième vague annoncée. "Les taux d’incidence relevés dans les semaines qui ont suivi m’ont plutôt donné raison" justifie le préfet François Pesneau, en rappelant que le Loir-et-Cher était alors dans le "top 3" des départements français les moins touchés au regard du nombre de cas par habitant.

Un arrêté attaquable en l’état ?

Par la suite, d’autres départements ont pris des mesures similaires, notamment la Loire-Atlantique qui a fini par voir son arrêté préfectoral cassé par la justice administrative. Même chose à Paris, tandis que la Charente a modifié son arrêté avant toute injonction de retrait. En revanche, la décision a tenu en Gironde et en Haute-Garonne. "En Loir-et-Cher, l’arrêté n’est pas de portée générale, puisqu’il ne cible que trois communes" explique François Pesneau. "Il me semble adapté à la situation". Quant à son retrait décidé suite à une décision de justice, il apparaît très peu probable, puisqu’il court seulement jusqu’au 31 janvier.

François Pesneau

Vers une reconduction possible ?

La décrue de cette cinquième vague de Covid-19 est bien amorcée dans certains pays, comme l’Angleterre ou l’Allemagne. Elle semble aussi gagner la France avec un peu de décalage, mais dans des proportions qui pourraient inciter les pouvoirs publics à lâcher du lest. "Ce sera en fonction de la situation sanitaire. Si elle n’exige pas le port du masque, il est probable que je ne prenne aucun arrêté après le 31 janvier", ce qui signifiera la fin de l’obligation de porter le masque sur les trois principales agglomérations du Loir-et-Cher.

François Pesneau