Mondial de basket : Rouen accueille l'équipe de France pour le début des éliminatoires

Equipe de France de basket Rouen

Modifié : 28 novembre 2025 à 14h51 par Julien Dubois / crédit photo : Sweet FM

C'est au Kindarena, à Rouen, que l'équipe de France de basket entame sa campagne de qualification pour le mondial 2027. Les "bleus" affrontent la Belgique, ce vendredi 28 novembre, avant d'enchaîner avec un déplacement en Finlande.

Venue pour préparer les JO de Paris 2024, l'équipe de France de basket est de retour à Rouen. Elle s'entraîne depuis le début de la semaine au Kindarena où elle affrontera la Belgique, ce vendredi 28 novembre, lors du premier match des éliminatoires de la coupe du monde 2027. Un mois et demi après une élimination précoce lors de l'Euro, les Bleus devront afficher un meilleur visage. "On est au départ d'une longue route pour se qualifier pour le championnat du monde qui potentiellement nous qualifierait également pour les Jeux olympiques. Donc, il y a énormément de responsabilités sur cette première fenêtre internationale" souligne Frédéric Fauthoux, le sélectionneur tricolore.

Une expérience pour un ancien Rouennais

Et en l'absence des stars NBA, dont Victor Wembanyama, blessé, et des joueurs disputant l'Euroleague, c'est une équipe alliant jeunesse et expérience qui évoluera face à Belgique, puis contre la Finlande, deux jours après. Trois joueurs ont également été appelés pour compléter l'effectif lors des entraînements. Parmi eux, Narcisse Ngoy, joueur prometteur et qui portait encore l'an dernier le maillot du Rouen Métropole Basket : "C'est Boris Diaw qui m'a appelé au téléphone pour savoir si j'acceptais d'être partenaire d'entraînement. J'ai tout de suite dit oui, j'ai pas hésité une seule seconde. Au début, même, je pensais même que c'était un faux numéro (rires). Je ne m'attendais vraiment pas du tout à ce coup de fil. Et maintenant, je réalise quand je vois tous les joueurs" confie l'ancien Rouennais.

Un plus pour le groupe

Ces partenaires d'entraînement n'ont pas été choisis par hasard. Jeunes et talentueux, ils bénéficient d'un rôle précieux au sein du groupe : "Ça facilite beaucoup les entraînements puisqu'on est quinze et comme on a peu de séances, c'est plus pratique aussi pour faire du jeu très vite, pour élever le niveau. Et si on ne peut parler que de Narcisse, c'est bien qu'il puisse faire ses premiers entraînements ici à Rouen" assure Frédéric Fauthoux. Cette rencontre France - Belgique sera également synonyme d'avant-dernier match en sélection pour Andrew Albicy, 108 capes avec les "bleus" et qui prendra sa retraite internationale à l'issue de cette session d'éliminatoires.