Alençon : halte à la désindustrialisation
Publié : 21 mars 2017 à 11h08 par Emilien Borderie
Ils étaient une 30aine, rassemblés ce mardi 21 mars devant la préfecture de l'Orne, à Alençon, pour dénoncer l'absence de politique industrielle dans le département, comme plus largement en France.
"La France a besoin à la fois de services publics forts, de qualité, et d’une vraie politique de réindustrialisation. Dans l’Orne par exemple, c’est une vraie catastrophe, on pense par exemple à Carrier à Alençon. Et il y en a d’autres qui s’apprêtent à partir, à délocaliser" lance Isabelle Ledoux, secrétaire générale de la CGT dans l’Orne, présente devant les grilles de la préfecture, rue Saint-Blaise à Alençon, ce mardi 21 mars en matinée aux côtés d'une 30aine de militants.
Le syndicat dénonce le comportement à la fois des dirigeants politiques et industriels : "Le gouvernement est en partie responsable, c’est lui qui donne les lignes directrices. Mais il y a aussi les grands actionnaires, qui ne courent qu’après les profits, qui ne veulent réinvestir ni dans les moyens humains ni dans le matériel. Il faut que ça change !" estime la représentante ornaise de la CGT, qui avait rendez-vous dans la foulée avec la préfète, Isabelle David.