Alençon : les transports en commun au ralenti
Publié : 20 mars 2020 à 18h13 par Emilien Borderie
La communauté urbaine d'Alençon met au ralenti son réseau de transports en commun afin de s'adapter à la donne totalement inédite qu'est le confinement général de la population.
En ces temps de confinement, la demande est évidemment beaucoup moins forte d'une part, mais il s'agit aussi, d'autre part, de minimiser les risques que pourrait endosser le personnel : la communauté urbaine d'Alençon fait savoir, dans un communiqué adressé aux rédactions ce jeudi 19 mars, que le réseau des bus "Alto" fonctionne désormais en mode "petites vacances scolaires". Les rues de la capitale ornaises vont décidément rester très calmes ces prochaines semaines.
Pas de service scolaire
Concrètement, sur les lignes 1, 2 et 4, circulation aux horaires habituellement appliqués durant les vacances. Sur la ligne 3 : service réduit à un passage toutes les heures. La ligne 5, "Campus express" est pour sa part logiquement suspendue, tout comme "les services spécifiques du transport scolaire ont été arrêtés" précise-t-on à la CUA. Les services pour personnes à mobilité réduite et le transport à la demande reste assuré normalement du lundi au vendredi.
Distance de sécurité
Dans un souci de moindre exposition, la montée dans les bus n'est plus possible par la porte avant et doit s’effectuer par les portes milieu et arrière. De même, l'achat de titres de transport ne s’effectue plus à bord des véhicules, et une distance de plus d'un mètre doit exister entre le conducteur et les passgers. "Alto" précise que son agence clients, place du Champ-Perrier est fermée mais que l’accueil téléphonique est assuré au 02 33 26 03 00, de 9h à 12h30 et de 13h30 à 18h.
Gare à l'amende
Enfin, dans la ligne des récentes annonces faites au plus haut de l'Etat, la collectivité rappelle aux utilisateurs de son réseau qu’ils doivent pouvoir présenter aux forces de l’ordre, à chaque instant, une attestation de déplacement, telle que prévue par le décret n° 2020-260 pris le 16 mars 2020... sous peine d'une verbalisation à 135 euros.