Au Mali, la mort d'un médecin militaire de l'antenne du Mans

SWEET FM
Marc Laycuras, décédé ce 2 avril au Mali, avait 30 ans
Crédit : Ministère des Armées

3 avril 2019 à 9h52 par La rédaction

Il était rattaché à l'antenne médicale de l'armée, au Mans : Marc Laycuras, médecin militaire, est mort ce mardi 2 avril au Mali. La victime était par ailleurs le fils du sous-préfet de l'arrondissement de Bernay.

Natif de Cholet, Marc Laycuras avait 30 ans. Médecin militaire, rattaché à la 120e antenne médicale, celle du Mans, par ailleurs fils du sous-préfet de Bernay Philippe Laycuras, il a succombé ce mardi 2 avril à des blessures causées par un engin explosif qui a détruit le véhicule dans lequel il se trouvait, dans le cadre de l’opération Barkhane, au Mali.

Son premier poste à l'Armée

Marc Laycuras, officiellement nommé médecin le 1er janvier 2017, avait choisi de servir au sein de l’implantation sarthoise, rattachée au 14e centre médical des armées et au profit des marsouins du 2e RIMA à Champagné : "Il avait rejoint ce premier poste le 2 janvier 2018" indique le ministère des Armées.

En soutien aux soldats du 2e RIMA

C’est le 12 février dernier que Marc Laycuras avait atterri au Mali comme médecin du poste médical soutenant le 2e RIMA, après avoir été désigné pour soutenir le groupement tactique interarmes "GTD Richelieu" dans le cadre de l’opération Barkhane.

Médaillé de la Défense nationale

Au cours de cette mission en Afrique, Marc Laycuras a été mortellement blessé par un engin explosif qui a détruit son véhicule : "Malgré les soins prodigués par les équipes médicales présentes, il est décédé des suites de ses blessures" précise le ministère en rappelant que la victime était mariée et titulaire de la médaille de la Défense nationale.

L'hommage de la ministre

Florence Parly, ministre des Armées, fait savoir qu'elle a appris "avec douleur et émotion" cette tragique nouvelle. Dans un communiqué, elle rend hommage à un homme qui aura "doublement consacré sa vie, au service des autres et de son pays" et précise qu'un autre militaire a été blessé par l'explosion "mais que ses jours ne sont pas en danger".