Aux portes de Chartres, ils cultivaient le cannabis en mode extensif

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Les gendarmes ont découvert deux "salles de pousse" dissimulées
Crédit : Section de recherches d'Orléans

19 janvier 2021 à 22h17 par La rédaction

Une opération coordonnée entre gendarmes d'Eure-et-Loir, du Loiret, de Seine-et-Marne et d'Indre-et-Loire a permis de mettre à mal ce vendredi 15 janvier, un véritable complexe dédié à la culture de cannabis discrètement installé à quelques kilomètres de Chartres.

C’est une "vaste culture indoor de cannabis" pour reprendre les termes de la gendarmerie, qui a été démantelée près de Chartres. Au terme de plusieurs mois d’enquête, les gendarmes ont fini par s’intéresser à un bâtiment situé en pleine zone d’activité du Bois-Paris, sur la commune de Nogent-le-Phaye, qui avait été "bunkerisé, pour l’isoler des vues extérieures" : l’endroit, géré par trois individus, servait de "lieu de culture extensive", avec "un objectif de production à grande échelle".

Près de 600 pieds de cannabis

Les enquêteurs de la section de recherches d’Orléans, des unités d’intervention de la gendarmerie d’Eure-et-Loir et de Seine-et-Marne, appuyé par des hommes de l’antenne GIGN de Tours, ont "donné l’assaut" ce vendredi 15 janvier : au-delà de l’interpellation des trois suspects, 580 pieds de cannabis répartis dans deux "salles de pousse" d’environ cent mètres carré, ainsi que "de nombreuses lampes, ventilateurs et extracteurs d’air filtrants semi-industriels, d’une valeur de plusieurs dizaines de milliers d’euros" ont été saisis.

Deux individus incarcérés

"Avec une production moyenne attendue de 40 grammes par pied une fois l’herbe séchée, les trafiquants prévoyaient de récolter près de 24 kilos de produits stupéfiants, pour un montant estimé à 240 000 euros à la revente au détail dans la région" estime le groupement de gendarmerie d’Eure-et-Loir, qui partage l’information sur sa page Facebook. Présentés en comparution immédiate ce lundi 18 janvier, deux des trois mis en cause ont été incarcérés. Le troisième, placé sous contrôle judiciaire, doit être jugé le 19 février prochain.