Blois : un camion fou lancé sur les forces de l'ordre

SWEET FM
A gauche, Frédéric Chevallier, procureur de la République de Blois
Crédit : Préfecture de Loir-et-Cher

17 mars 2021 à 20h00 par La rédaction

A l'occasion d'une conférence de presse donnée quelques heures après la flambée de violences urbaines qu'ont connu les quartiers nord de Blois en fin de soirée ce mardi 16 mars, le procureur de la République a indiqué que des coups de feu avaient été tirés en direction d'un camion lancé contre les forces de l'ordre.

On n’avait plus connu tant d’agitation dans la "ZUP de Blois" -quartiers nord de la ville- depuis octobre 2014, souligne Marc Gricourt, le maire. Dans la soirée de ce mardi 16 mars, la situation a de nouveau dégénéré, dans la foulée cette fois d’une course-poursuite entre un chauffard qui roulait à une vitesse très excessive et la police, qui s’est soldée par un grave accident survenu avenue de France, faisant quatre blessés dont deux dans un état grave.

La voiture termine sur le toit

"Les forces de l’ordre ont préféré arrêter de poursuivre cette voiture, pour faire cesser la mise en danger qui s’ajoutait au danger déjà créé par son conducteur qui ne respectait rien" explique Frédéric Chevallier, procureur de la République de Blois : "Quelques centaines de mètres plus loin, le véhicule a franchi un feu rouge, créant un accident, puis il a terminé sur le toit, son conducteur a réussi à sortir pour s’échapper pendant que deux autres occupants ont été interpellés".

Frédéric Chevallier

Douze coups de feu sur le camion

Autre fait marquant de la soirée, "Un camion a été volé et, alors que pompiers et policiers sécurisaient la zone de l’accident, il se dirigeait vers eux. Ses occupants se sont éjectés, le camion a continué sa progression, mettant en danger l’intégrité physique des forces de l’ordre" explique Frédéric Chevallier, précisant que les policiers ont donc "fait feu à douze reprises" sur le véhicule, "non pas pour tuer ou blesser quelqu’un puisqu’il était vide", mais pour "stopper ce camion fou qui venait vers eux".

Frédéric Chevallier