Convocation judiciaire pour outrage sexiste à la gare du Mans

SWEET FM
Une comparution est prévue en septembre
Crédit : Jonathan Lateur

2 avril 2021 à 21h22 par La rédaction

Un homme qui a d'abord sifflé, puis apostrophé, et enfin attrapé par le bras une jeune femme à la gare du Mans, a été interpellé dans la soirée de ce jeudi 1er avril. Il avait ensuite menacé de mort un groupe d'agents de sûreté de la SNCF.

Il a été conduit en cellule à la maison d'arrêt des Croisettes, à Coulaines, parce qu’il avait déjà été condamné, suite à des menaces, à deux mois de prison : un homme qui avait enchaîné les infractions et les comportements violents sur le parvis de la gare Nord, au Mans, a été arrêté puis placé en garde à vue ce jeudi 1er avril, par les policiers de la capitale sarthoise.

Il agrippe le bras de la passante 

Aux alentours de 20h15, une femme de 19 ans, qui venait chercher une amie, passe devant un groupe d'hommes pour certains marginaux, qui se mettent à la siffler. L'un d'eux a enchaîné avec des "amabilités" à son égard, et la voyant poursuivre son chemin, a musclé un peu le propos, se montrant très insistant dans son approche sans doute voulue séductrice. L'importun a fini par lui saisir le bras. Lorsqu’elle lui a intimé l’ordre de cesser, ajoutant qu’elle n’était pas intéressée, il s’est mis à l’insulter, passant des compliments à des noms d’oiseaux sans poésie, puis est retourné vers son groupe.

Menaçant aussi envers des agents SNCF

Quelque temps plus tard, un agent de sécurité de la SNCF passant par là a lui aussi été insulté, ce qui a amené ses collègues à effectuer des contrôles auprès de ces individus. Les échanges ont dégénéré, des menaces de mort ont été proférées, à l’encontre des employés de la compagnie ferroviaire et de leurs familles, accompagnées de gestes évocateurs. Puis le principal fauteur de troubles, celui-là même qui s’en était pris à la jeune femme, a voulu fuir en courant, mais est revenu sur ses pas ramasser son téléphone qui était tombé. A l’arrivée de la police, sa première victime s’est approchée : elle portera plainte ensuite pour outrage et violences sexistes. Lui a reconnu que dans l'état d'ébriété où il se trouvait, il lui arrivait de dire ou faire des choses "susceptibles d’offenser".

L'intéressé sera convoqué par un officier de police judiciaire et comparaîtra sur reconnaissance préalable de culpabilité en septembre pour la totalité de ces faits.