Covid-19 : baisse des taux d'incidence dans l'Orne et l'Eure

SWEET FM
Dans l'Orne, taux d'incidence en baisse de 4,13%

7 avril 2021 à 14h23 par La rédaction

Si la situation sanitaire reste préoccupante sur l'ensemble de la Normandie avec notamment une tension accrue à l'hôpital, on note toutefois que le "taux d'incidence" des cas de Covid-19 est orienté à la baisse dans les départements de l'Orne et de l'Eure selon les données publiées ce mercredi 7 avril par l'Agence régionale de Santé.

Les autorités sanitaires locales font preuve de prudence et ne parlent que d’un "palier" : avec une hausse d’1,6% enregistrée au cours de la semaine écoulée, le "taux d’incidence" des cas de Covid-19 sur l’ensemble du territoire normand marque nettement le pas comparé au bond de 17% sur la période précédente. Mais derrière cette moyenne se cachent d’importantes disparités : si dans le Calvados et la Manche, on est respectivement à +17,45% et +15,66%, la Seine-Maritime n’est qu’à +1,53% quand l’Orne est à -4,13% et l’Eure à -10,62%.

415 cas pour 100 000 habitants dans l'Eure

L’Orne et l’Eure, sortis d’affaire ? Non, puisque ces deux départements continuent d’afficher des chiffres élevés : 327 cas de contamination pour 100 000 habitants dans le premier et jusqu’à 415 dans le second, lorsque le "seuil d’alerte" reste placé à 250. En outre, et c’est le "nerf de la guerre", le nombre de personnes hospitalisées en Normandie grossit toujours, avec au 5 avril, 1 540 personnes admises pour Covid-19, soit 122 de plus en une semaine. Les réanimations progressent aussi : quinze lits supplémentaires occupés sur la période.

Déprogrammation de la chirurgie non urgente

"Malgré la création de près de 100 lits supplémentaires de réanimation par rapport à l’avant-Covid, le taux moyen d’occupation des capacités hospitalières en Normandie est aujourd’hui de 91%" indique l’Agence régionale de Santé, avant d’expliquer que de plus en plus d’établissements sont par conséquent invités à "hisser leur capacité de réanimation et de médecine" afin "d’anticiper l’afflux de patients Covid". Cette mesure entraîne "la déprogrammation de 30% de l’activité chirurgicale non urgente" précise-t-on.