Covid-19 en Normandie : "la situation sanitaire est très préoccupante"

SWEET FM
Crédit : Adobe Stock

11 novembre 2020 à 13h28 par La rédaction

Dans son dernier rapport, daté de ce mardi 10 novembre, l'Agence régionale de santé de Normandie confirme que l'actuelle vague de contamination par le Covid-19 est "déjà deux fois plus importante que le pic du printemps".

"La situation sanitaire est très préoccupante" écrit l’Agence régionale de santé de Normandie dans son rapport sur l’épidémie de Covid-19, daté de ce mardi 10 novembre : "La deuxième vague est déjà deux fois plus importante que le pic du printemps, son impact sur les hôpitaux et la médecine de ville progresse toujours et les décès accélèrent" précise-t-elle, en chiffrant à 166 le nombre de patients touchés par le coronavirus actuellement pris en charge dans les différents services de réanimation du territoire -"seulement" neuf cas dans l’Orne, onze dans l’Eure, mais jusqu’à 84 en Seine-Maritime-.

Taux d'incidence en baisse, mais à confirmer

Le fameux "taux d’incidence", qui indique le nombre de contaminations pour 100 000 personnes, reste très élevé en Normandie : un peu plus de 319. Ce paramètre est toutefois en légère baisse puisqu’il était de 329 une semaine plus tôt : "Ce retrait devra se poursuivre plusieurs jours pour être confirmé" tempère l’ARS qui prévient que "le nombre d'hospitalisations, le nombre d'admissions en réanimation et le nombre de décès va continuer d’augmenter dans les semaines à venir" -rappelons que les symptômes se développent quatre à cinq jours après la contamination, et les formes graves apparaissent deux semaines plus tard-.

200 lits supplémentaires pour les épidémies hivernales

Ce mardi 10 novembre, le nombre d’hospitalisations atteignait 1 338 personnes en Normandie -le double du pic constaté au mois d’avril dernier- : "344 lits de réanimation sont opérationnels à ce jour avec un taux d’occupation de 49,8% malgré de nombreuses entrées supplémentaires" indique l’ARS avant de confirmer qu’une enveloppe de 2,5 millions d’euros va servir à ouvrir jusqu’à 200 lits supplémentaires sur toute la saison automne-hiver, permettant ainsi de répondre aux besoins liés aux habituelles épidémies saisonnières.