Ecoles et collèges oubliés : Le SNES-FSU de l'Orne détaille les raisons de la grève

SWEET FM
Crédit : Corentin Allain

9 novembre 2020 à 16h57 par Corentin Allain

Malgré les annonces de Jean-Michel Blanquer la semaine dernière, le SNES-FSU maintient son appel à la grève pour ce mardi 10 novembre dans l'Orne. Le ministre de l'Education nationale a renforcé le protocole sanitaire dans les lycées, mais pas pour les collèges et les écoles, qui auraient aussi mérité de voir leurs classes allégées selon le syndicat.

Mouvement de grève dans l’Education nationale ce mardi 10 novembre : les enseignants sont en colère contre leur ministre, Jean-Michel Blanquer, qui a annoncé la semaine dernière le renforcement du protocole sanitaire dans les lycées, en proposant aux chefs d’établissements d’avoir recours aux demi-classes, par exemple. Mais le SNES-FSU ne comprend pas pourquoi les écoles et collèges ne sont pas concernés. "Dans l’Orne, on est rarement à 30 élèves par classe en élémentaire et maternelle", reconnait Eric Hallouard, secrétaire général du syndicat dans l’Orne, et enseignant au lycée Napoléon, à L’Aigle. "Pour autant, il se peut que certaines classes soient trop petites, ou que l’organisation ne soit pas adaptée. Nous demandons donc une révision du protocole actuel, avec plus de personnel, en recrutant sur les listes complémentaires des concours de ces dernières années, ce que nous refuse le ministère. Par ailleurs, nous souhaitons l’allégement des effectifs des classes d’écoles et collèges, pour qu’ils profitent aussi du système de rotation", appuie-t-il. Des assemblées générales avec le personnel gréviste sont prévues au sein des établissements ornais ce mardi, et un rassemblement est programmé devant le rectorat, à Caen.

Eric Hallouard