Et si le Loir-et-Cher passait en zone d’alerte ce mardi ?

SWEET FM
En cas de passage en alerte ce mardi, des mesures renforcées seront mises en -uvre
Crédit : Nicolas Terrien

12 octobre 2020 à 19h33 par Nicolas Terrien

Le Loir-et-Cher est pour l'instant placé en zone de vigilance. Mais le Conseil de défense qui se tient ce mardi 13 octobre pourrait décider d'élever son classement. Avec des mesures de distanciation renforcées.

C’est un fait, le virus circule toujours de manière très active en Loir-et-Cher. Vendredi dernier, le département a dépassé la barre des 50 en ce qui concerne le taux d’incidence pour 100 000 habitants sur les sept derniers jours (53,7 exactement). Mais le Conseil de défense prendra aussi en considération le taux d’incidence chez les plus de 65 ans, ainsi que la part de patients en milieu hospitalier (13 personnes à ce jour), notamment en réanimation (une personne). La situation régionale sera également analysée pour décider l’éventuelle élévation du niveau d’alerte dans le département.

Préparer les esprits...

Ce lundi soir, le préfet de Loir-et-Cher a tenu une conférence de presse pour expliquer les conséquences d’un placement en alerte Covid. Deux mesures entreraient en application immédiate, par voie de décret : le respect des distances d’un siège entre deux personnes dans les enceintes sportives et culturelles et l’interdiction des fêtes de famille et des rassemblements de plus de trente personnes  dans les salles publiques, type salles des fêtes. Par ailleurs, Yves Rousset pourra prendre d’autres décisions, "optionnelles, mais en concertation avec les élus" promet-il.

Des mesures diffuses possibles

Ces mesures sont assez nombreuses. On y retrouve la possibilité de fermeture anticipée des bars et des restaurants, l’interdiction de la vente tardive d’alcool, mais aussi des soirées étudiantes, des buvettes dans les stades, des activités dansantes et de certains rassemblements dans les lieux publics. "Le port du masque pourra être rendu obligatoire dans certaines communes ou certains lieux publics" précise le préfet, comme c’est déjà le cas à Blois et à Romorantin-Lanthenay. Les registres communaux qui recensent les personnes vulnérables seraient également activés. Le maître-mot reste donc la concertation. Mais au final, c’est le préfet qui tranchera !