Faire du bassin de la Maine un véritable atout touristique

SWEET FM
De gauche à droite : Dominique Le Mèner, Olivier Richefou et Christian Gillet
Crédit : Conseil départemental de la Sarthe

9 novembre 2018 à 17h50 par Emilien Borderie

Randonner ou pédaler sur les chemins de halage, voguer paisiblement sur l'eau⬦ C'est ce qu'on appelle le "tourisme fluvestre" : pour développer le potentiel du bassin de la Maine en la matière, les élus des départements de la Sarthe, de la Mayenne et du Maine-et-Loire ont signé un protocole d'accord ce mardi 6 novembre.

Dominique Le Mèner, Olivier Richefou et Christian Gillet, respectivement présidents des conseils départementaux de la Sarthe, de la Mayenne et de Maine-et-Loire, se sont retrouvés ce mardi 6 novembre pour officialiser leur engagement commun à développer le "tourisme fluvestre" : il s’agira notamment d’améliorer l’offre disponible sur les rivières que sont la Sarthe, le Loir, l’Oudon, la Mayenne et la Maine.

Faire revivre les maisons éclusières

Parmi les actions envisagées, figure la redynamisation des nombreuses maisons éclusières situées le long des cours d’eau concernés, lieux parfois tout simplement inhabités comme par exemple à La Jaille-Yvon, alors qu’il pourrait s’agir de véritables petits centres de loisirs "avec location de matériels et possibilité d’autres services liés à l’activité des plaisanciers, des touristes et des locaux" suggèrent les élus.

Tracer des voies pédestres

Autre axe de travail, les balades au bord de l’eau : "La Sarthe est engagée dans la création de voies vertes pour favoriser les cheminements et connexion avec la rivière notamment dans les secteurs de La Suze-sur-Sarthe et de Malicorne" souligne-t-on. A terme –si les propriétaires fonciers concernés consentent à laisser l’accès à une petite bande de terrain-, des itinéraires de randonnées pourraient s’envisager depuis Le Mans et jusqu’à Angers.

Un plan de communication

Et pour que l’effort des collectivités ne reste pas vain, un vaste plan de communication est dans les tuyaux : 120 000 euros seront consacrés, de 2019 à 2021, à "une étude d’identité et de stratégie marketing" pour trouver un nom plus percutant à ce qu’on appelle pour l’heure "bassin de la Maine", définir une stratégie publicitaire et une charte graphique en vue de campagnes d’affichage papier ou web entre autres.