Fermeture des grands centres commerciaux : "Il était temps" pour ce directeur

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Les portes d'entrée de la galerie marchande de "Centre Sud" au Mans
Crédit : Emilien Borderie

Publié : 1er février 2021 à 17h55 par Jonathan Lateur

Depuis ce lundi 1er février, il n'est plus possible de faire du shopping dans les centres commerciaux de plus de 20 000 m². La mesure annoncée par le Premier ministre est soutenue par le directeur de la galerie marchande "Centre Sud" au Mans.

Depuis ce lundi 1er février, les centres commerciaux dont la surface est supérieure à 20 000 m² ne sont plus autorisés à accueillir du public. Dans la Sarthe, quatre hypermarchés se retrouvent contraints de fermer leur galerie marchande : Auchan à La Chapelle-Saint-Aubin, Leclerc Le Mans et Allonnes ainsi que Carrefour Centre Sud. "On s’attendait à une annonce de ce type, mais je pensais qu’elle interviendrait beaucoup plus tôt. D’un point de vue commercial, nous avons réalisé d’excellents mois de décembre et de janvier, en revanche sur le plan sanitaire, c’était catastrophique !" estime Loïc Lamouller, directeur de la galerie marchande "Centre Sud".

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Un geste pour les commerçants

Comme lors des précédentes périodes de fermeture imposées par l’exécutif, Loïc Lamouller entend soutenir les quatre-vingt-dix commerçants locataires de sa galerie : "Au printemps, lors du premier confinement, nous leur avons offert trois mois de loyer et des réductions de charges. En novembre, nous avions reconduit ces accompagnements, et il en sera de même pour cette troisième fermeture imposée même si c’est assez lourd financièrement. Si l’Etat a mis en place des aides pour les commerçants, les bailleurs n’ont pas le droit à grand-chose..." regrette l’intéressé.

Des pertes record

Depuis le rachat en février 2018, "Constructa Asset Management" a dépensé près de dix millions d’euros pour rénover le bâtiment et offrir une nouvelle dynamique à cette galerie en perte de vitesse. Un investissement qui pèse aujourd’hui sur les comptes de l’entreprise : "Dans notre stratégie, nous n’avions pas prévu le coronavirus. Nos pertes cumulées s’élèvent à près de quatre millions d’euros. Les premiers à subir cette situation vont être ceux qui y travaillent. On va leur demander des efforts et avoir recours au chômage partiel" conclut Loïc Lamouller.

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