Feuillette : 100 boutiques en France dans les cinq ans
Publié : 21 septembre 2021 à 17h37 par Nicolas Terrien
Son nom croustille à Blois depuis 2005... Et bientôt dans tout le pays ? Certainement, puisque Jean-François Feuillette compte bien poser au moins une centaine de macarons sur la carte de France d'ici 2026.
Certains Blésois se souviennent de la boulangerie du quartier Saint-Nicolas, reprise par un jeune couple en 2005 de tout juste 25 ans... Réputé notamment pour ses macarons, le magasin devient trop petit, et déménage en 2009 à Saint-Gervais-la-Forêt. "C’est là que tout s’est accéléré" se remémore Jean-François Feuillette. Un nouveau magasin ouvre dans la foulée à La Chaussée-Saint-Victor, avec cinquante salariés embauchés entre 2009 et 2010. "L’ouverture de Vendôme en 2012 a été un pari" poursuit l’entrepreneur. Et le défi a été relevé, entraînant les ouvertures de Tours, Orléans, Romorantin-Lanthenay, Le Mans... A ce jour, le réseau de boulangeries Feuillette s’étend sur 41 lieux d’implantation avec 1 000 salariés. "Nous avons ouvert Beauvais il a quelques jours, en attendant Vierzon en octobre", puis devraient suivre Clermont-Ferrand, Lyon, et même Aubagne en 2022. Jean-François Feuillette rêve même -à demi-mot- de développer son concept à l’étranger : "J’ai 41 ans, on verra cela dans quelques années !". En attendant peut-être New-York un jour, la "success story" à l’américaine se poursuit...
A ce jour, le groupe de Jean-François Feuillette pointe au troisième rang national © Nicolas Terrien
Un nouveau laboratoire avec 150 emplois début 2022
Pour suivre ce développement exponentiel, le groupe blésois est contraint de revoir le dimensionnement de son laboratoire central de production. Le site actuel de Blois-Vienne sur 1 400 mètres carré atteint ses limites. "Nous construisons un nouveau labo juste à côté de notre siège social à La Chaussée-Saint-Victor". Cet espace de 5 000 mètres carré sera en mesure d’approvisionner le réseau actuel de magasins, mais aussi les futures boulangeries. "Notre objectif est d’ouvrir 100 boutiques dans les cinq ans à venir" annonce Jean-François Feuillette, soit un rythme très soutenu d’un magasin par mois ! Dès lors, se pose la question du maintien d’une qualité revendiquée comme artisanale dans des modes de production forcément plus industriels. "Pour moi, la limite du développement, c’est la qualité du produit" assure le boulanger dont le groupe est aujourd’hui le troisième au niveau national. "Nous sommes les seuls à faire cela en France. C‘est un véritable savoir-faire. Nous faisons intervenir des Meilleurs ouvriers de France et des professionnels étoilés pour élaborer nos recettes".