Il siphonne un poids-lourd : prison ferme
Publié : 20 septembre 2018 à 21h02 par Emilien Borderie
C'est en siphonnant le réservoir d'un camion à Saint-Mars-d'Outillé qu'il a fini par se faire attraper⬦ L'acte de trop pour ce Sarthois d'une 50aine d'années, qui n'en était pas à sa première incartade. Jugé également pour vol de véhicule avec falsification de plaque -entre autres-, il a été condamné à de la prison ferme ce mercredi 19 septembre au Mans.
Il était environ 5h du matin le 29 août lorsqu’un individu a été surpris en train de siphonner le carburant d’un réservoir de poids-lourd stationné à Saint-Mars-d’Outillé : le chauffeur a bien tenté d’appréhender cet homme, mais il a pris la fuite… jusqu’à ce que sa voiture percute un poteau métallique et se retrouve immobilisée : "Très rapidement sur les lieux, les gendarmes du PSIG du Mans ont procédé à l’interpellation et au placement en garde à vue de l’intéressé, indemne malgré l’accident" précise-t-on au groupement de gendarmerie de la Sarthe.
Voiture volée, faussement immatriculée
L’homme, âgé de 50 ans et originaire de la Sarthe, était au volant d'un véhicule volé et faussement immatriculé. Pour ne rien arranger, il se trouvait en état d’ébriété et conduisait malgré une annulation du permis. Plus exotique, "il a en outre été trouvé porteur d’une carte professionnelle de gardien de prison dérobée" précisent les gendarmes qui l’ont présenté devant le parquet du Mans à l’issue de sa garde à vue : appelé à comparaître à l’audience du tribunal correctionnel le 30 août à 14h, le quinquagénaire a sollicité un report d’audience qui lui a été accordé.
Incarcération immédiate aux Croisettes
Incarcéré entre-temps à la maison d’arrêt des Croisettes à Coulaines, c’est finalement ce mercredi 19 septembre que le prévenu a été jugé et reconnu coupable. Condamné à une peine de 14 mois d’emprisonnement dont six avec sursis et interdiction de conduire tout véhicule à moteur pendant deux ans, l’homme est retourné, aussi sec, derrière les barreaux. C’est la communauté de brigades de Moncé-en-Belin et le Peloton de surveillance et d’intervention du Mans qui ont mené l’enquête.