Jacqueline Gourault sur les pistes d’éducation routière à Blois

SWEET FM
Crédit : Crédit photos : Nicolas Terrien

10 novembre 2017 à 21h50 par Nicolas Terrien

La ministre auprès du ministre de l'Intérieur a visité ce vendredi 10 novembre les installations de la Prévention Routière à Blois. Un déplacement dans le cadre de la semaine nationale des associations.

Une visite certes officielle, mais en ses terres. Autant dire que Jacqueline Gourault était très à l’aise face à des interlocuteurs qu’elle connaît bien... C’est donc sur son territoire d’élection que la ministre a choisi d’honorer la consigne gouvernementale d’effectuer un déplacement en région sur la thématique associative : "J’ai choisi la Prévention Routière, car la sécurité routière est une prérogative du ministère de l’Intérieur. De plus, le centre d’éducation routière de Blois fonctionne depuis 26 ans. Il a valeur d’exemple". L’association sensibilise plus de 3 500 enfants chaque année dans un département qui déplore déjà 27 tués sur ses routes depuis janvier dernier. C’est plus que sur l'ensemble de 2016. Les enfants de l’école du Foix à Blois se sont vus remettre leur diplôme des mains de la ministre dans l’après-midi de ce vendredi 10 novembre.

"Pas de suppression des contrats aidés"

Les associations ont montré des signes d’inquiétude ces dernières semaines suite à l’annonce de la suppression des contrats aidés. L’occasion pour Jacqueline Gourault d’effectuer une mise au point : "Il ne s’agit pas de les supprimer, mais d’en diminuer le nombre. Il y en a encore 200 000 inscrits dans le budget 2018, mais davantage orientés vers les milieux de l’éducation et du social" explique la ministre. Les collectivités qui recouraient très facilement à ce type de contrats seront en revanche impactées, "mais force est de constater qu’ils ne menaient pas toujours à l’emploi", sous-entendu "durable" pour les jeunes dans les propos de Jacqueline Gourault. "Il vaut mieux mettre l’argent dans la formation que dans les contrats aidés lorsque l’on observe que seul un sur quatre mène à l’emploi" conclut-elle.