Jean-Carles Grelier : "Il faut que tout ça s’arrête"

SWEET FM
Jean-Carles Grelier, député Les Républicains de la Sarthe
Crédit : LCP

Publié : 11 décembre 2018 à 11h47 par La rédaction

Même s'il réaffirme son étonnement face à une réponse présidentielle qu'il juge très tardive, Jean-Carles Grelier, député LR de la cinquième circonscription de la Sarthe, relève des avancées concrètes et appelle au retour au calme au lendemain de la prise de parole d'Emmanuel Macron au bout d'un mois de mobilisation des "gilets jaunes".

"Je ne comprends toujours pas pourquoi il a fallu qu’on attende quatre semaines, que la France soit mise à feu et à sang, avant que le président ne se décide finalement à intervenir, à tenter de répondre aux attentes des Français... Et face à une crise d’une telle gravité qu’on s’est demandé si elle n’allait pas emporter la République avec elle, il était plus que temps que le chef de l’Etat réagisse !" confie à Sweet FM Jean-Carles Grelier, député LR de la Sarthe, quelques heures après une allocution au cours de laquelle Emmanuel Macron a annoncé une revalorisation du SMIC dès janvier prochain, une annulation de la hausse de la CSG sur les pensions de retraites inférieures à 2 000 euros ou encore une défiscalisation complète des heures supplémentaires.

"14 milliards d'euros viennent d'être lâchés"

Employant des mots simples et limitant son intervention à une dizaine de minutes, le président de la République a cherché à éteindre la grogne des "gilets jaunes" qui tiennent des centaines de ronds-points partout en France depuis le 17 novembre, appelant de manière parfois insultante à la démission du chef de l’Etat : "Etant donné que les annonces ont été faites tardivement, je ne crois pas qu’elles seront de nature à calmer tout le monde. Néanmoins, sur le pouvoir d’achat, 14 milliards d’euros viennent d’être lâchés, ce n’est pas rien. Incitons donc tous les Français à rentrer dans la logique du dialogue que prône désormais le président. Il faut que tout ça s’arrête, notre économie, nos artisans, nos entreprises ont déjà beaucoup souffert" analyse le parlementaire sarthois.

Jean-Carles Grelier réagit aux annonces d'Emmanuel Macron