Jean-Jacques Coiplet : "Lundi commence notre deuxième mi-temps contre le COVID-19"

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Jean-Jacques Coiplet s'exprimait depuis le siège nantais de l'ARS
Crédit : Google Street View

Publié : 8 mai 2020 à 17h11 par Jonathan Lateur

Le directeur de l'Agence régionale de santé des Pays-de-la-Loire dresse un premier bilan de la crise sanitaire et livre les clefs pour éviter une seconde vague post-confinement.

A la veille du début de la première phase de déconfinement, le directeur de l’Agence régionale de santé livre une première analyse de la crise sanitaire liée au "COVID-19" en Pays-de-la-Loire : "Si j’osais faire une comparaison avec un match de football, je dirais que la première mi-temps est en train de se terminer. Nous avons plutôt bien résisté et bien tenu les digues face à un adversaire puissant, invisible et avec une technique de jeu parfois déroutante. Pas question pour autant de crier victoire par respect pour toutes les personnes décédées, celles qui ont souffert et celles qui souffrent encore de cette maladie" commente Jean-Jacques Coiplet.

Hommage aux "héros du quotidien"

A l’heure où un peu moins de 600 personnes sont toujours hospitalisées dans les établissements de santé ligériens, Jean-Jacques Coiplet tient à remercier l’ensemble des personnels sur le pont depuis le début de l’épidémie de coronavirus : "Je souhaite rendre à nouveau hommage aux plus de 150 000 professionnels de santé, du social et du médico-social, qu’ils soient administratifs, techniques ou soignants, qui se sont mobilisés sans faille et parfois même jusqu’à l’épuisement. J’y ajoute les 400 agents de l’ARS en action jour et nuit. Ce sont eux, que certains ont appelé les héros du quotidien, qui ont fait en sorte qu’il y ait le moins d’impact possible".

Les clefs pour remporter la seconde mi-temps

Tel un coach de football, Jean-Jacques Coiplet livre ensuite les clefs pour remporter le second acte : "Il y a au moins trois conditions. La première, c’est de conserver les gestes barrière. Il faut que nous vivions à l’extérieur ce qu’on a vécu pendant le confinement en continuant par exemple si possible de télétravailler. C’est être aussi particulièrement attentif dans les transports, porter un masque et bien le porter. Le deuxième enjeu, c’est de consulter son médecin ou le 15 lorsqu’on a des symptômes, et enfin il nous faut poursuivre l’analyse épidémiologique, notre thermomètre, pour savoir où nous en sommes" conclut le directeur de l’ARS.

Jean-Jacques Coiplet