L'ADA Blois Basket cherche son budget pour l'élite
Publié : 1er juin 2018 à 21h13 par Denis Deshayes
Aux portes de l'élite du basket français, l'ADA cherche près d'un demi-million d'euros pour tenter de faire face aux plus grosses cylindrées de la discipline dès la saison prochaine.
Une réunion avec les partenaires institutionnels avait lieu ce vendredi 1er juin à la mairie de Blois entre les principaux financeurs du club de basket de la ville. Si rien n’a véritablement filtré de ce qu'on pu se dire Marc Gricourt, Nicolas Perruchot, Christophe Degruelle, Mohamed Moulay et Paul Seignolle, on sait néanmoins déjà que les partenaires que sont la région Centre-Val-de-Loire, le département de Loir-et-Cher, l’agglomération et la ville de Blois ont assuré leur soutien à hauteur de la moitié de la somme souhaitée. Soit une promesse de 400 000 euros.
Un certain flou
Le budget de l'ADA Blois Basket 41, à hauteur de 2 245 000 euros en 2017, devrait grimper à 3 millions d’euros pour tenter de tenir la distance dans l’élite de la discipline. Autrement dit, il faut remplir les caisses avec 400 000 euros à trouver d’ici trois semaines... pour tenter d’assurer une saison qui n’est donc pas encore confirmée ni financièrement, ni administrativement puisque la question du centre de formation reste suspendue à ce que décidera la Ligue nationale du basket -annonce attendue sous quinzaine-.
Le compte à rebours est lancé
Le temps est compté, et le président de l’ADA, Paul Seignolle, s'échine à convaincre des partenaires privés semble-t-il bien frileux à ce jour. Côté collectivités, Agglopolys s’engage à financer le prochain éclairage de la salle du Jeu-de-Paume et la mise à disposition des lieux pour le centre de formation, la région devrait quant à elle jouer le jeu en restant néanmoins très prudente vis-à-vis des autres clubs élite du territoire. Enfin, le Conseil départemental et la ville de Blois devraient revoir leur subventions à la hausse.
Racler les fonds de tiroir
L’accession en "Jeep Elite" est peut-être assurée sportivement, mais les élus présents ce vendredi soir ne présentaient pas vraiment leur mine des meilleurs jours en attendant la confirmation officielle de l’accession. Le challenge est séduisant, mais chacun paraît prendre conscience que les solutions financières seront compliquées, même en raclant les fonds de tiroirs. Prochaines échéances : l’arrivée annoncée de l’entraineur du centre de formation de l’ADA mardi prochain et la décision tant attendue de la ligue nationale du basket français quant à la montée ou non des basketteurs blésois.