La charcuterie Cosme lance ses rillettes bio
Publié : 19 juillet 2018 à 17h59 par Jonathan Lateur
Pour la première fois depuis sa création en 1980, la charcuterie Cosme s'apprête à proposer une gamme de produits bio. 900 pots de rillettes sortiront de l'usine du Mans par semaine à compter du mois de septembre.
Cosme se met au bio. La charcuterie mancelle va proposer à la rentrée une gamme de produits issus de l’agriculture biologique. Deux éleveurs sarthois installés à Montreuil-le-Henri et Aubigné-Racan fourniront environ vingt porcs par semaine : "Nous avons signé un contrat de cinq ans avec un prix minimum garanti. Les animaux seront nourris avec des céréales et des graines de lin bio" détaille Frédéric Lalande, le PDG de l’entreprise.
Cent mille euros d’investissement
Pour respecter au mieux la réglementation européenne, les dirigeants ont investi dans un nouveau laboratoire sur le site historique de l’avenue Pierre-Piffault : "Du hachoir à la cuisson, tout le matériel sera dédié à cette gamme. Cela représente environ 100 000 euros d’investissement. Dans un premier temps, quatre salariés seront mobilisés" poursuit Frédéric Lalande. 900 pots de rillettes sortiront de l’usine par semaine, soit environ 2% de la production totale.
Un nouveau couvercle
Ces rillettes estampillées du logo AB seront disponibles dès la fin du mois de septembre dans les supermarchés distribuant la marque sarthoise : "La recette sera exactement la même sauf que tous les ingrédients, y compris le poivre, seront bio. Le pot sera facilement identifiable avec son couvercle vert" complète Frédéric Lalande. Côté prix, il faudra compter entre 4,50 et 5 euros le pot moyen. En parallèle, Cosme proposera aussi du pâté, du jambon et des côtes de porc bio.
Diversification indispensable
Cette nouvelle gamme de produits s’inscrit dans une politique de diversification de l’activité de la charcuterie sarthoise : "Il n’était pas pensable de laisser les Allemands et les Hollandais inonder les rayons bio de nos supermarchés. On a longtemps hésité avant de se lancer. Il fallait s’assurer que nos critères de qualité soient respectés. On espère séduire une clientèle qui n’avait pas forcement l’habitude d’acheter des produits Cosme" conclut Frédéric Lalande.