La rentrée des classes en temps de Covid-19
Publié : 1er septembre 2020 à 9h36 par Noëlline Garon
C'est ce mardi 1er septembre que les élèves retrouvent le chemin de leur établissement. Pour certains, après plusieurs mois d'absence liée à la crise sanitaire. En Sarthe, la directrice d'académie Patricia Galeazzi a fait le point sur le protocole mis en place.
Vivre avec le virus et retrouver l’école alors que le Covid-19 continue de circuler activement. Ce mardi 1er septembre, le retour en classe sera accompagné de la mise en place d’un protocole sanitaire strict : masques obligatoires pour les adultes, collégiens et lycéens et lavage des mains régulier. Et si jamais un cas se déclare dans un établissement, le ministère de l’Education nationale a défini la marche à suivre : "Il y a la possibilité de réduire le nombre d’élèves dans une classe, dans un établissement ou encore à l’échelle d’une commune. Dans ce cas, la moitié des enfants pourrait avoir cours et le dispositif 2S-2C (sport, santé, civisme et culture) pourrait reprendre de la vigueur" détaille Patricia Galeazzi, directrice d’académie en Sarthe. Il est aussi envisagé de fermer complètement un établissement si la situation venait à l'exiger : "On reprendra alors l’enseignement à distance, on pourra aussi rouvrir la classe virtuelle du CNED si besoin" poursuit Patricia Galeazzi.
Patricia Galeazzi détaille le protocole sanitaire
Repérer les difficultés dès le premier trimestre
Cette rentrée doit aussi permettre d’évaluer le niveau des élèves pour s’assurer que le confinement n’a pas provoqué des retards d’apprentissage trop importants, avec par exemple des évaluations nationales pour les CP, CE1 et 6e. Lors de son point de rentrée ce 31 août, Patricia Galeazzi a détaillé les outils qui seront déployés pour repérer les difficultés des élèves : "En primaire, les activités pédagogiques complémentaires vont être utilisées au-delà de la classe. Au collège, le dispositif devoirs faits sera mis en place. En seconde, des tests de positionnement devront être effectués par les lycéens", poursuit la directrice d'académie. A l’échelle de la France, plus d’un million et demi d’heures supplémentaires vont être financées pour assurer le soutien scolaire auprès des élèves qui en auraient besoin.