Les commerces "non essentiels" reprendront du service dès ce samedi

SWEET FM
Emmanuel Macron, face aux Français, ce mardi 24 novembre

24 novembre 2020 à 21h27 par La rédaction

Emmanuel Macron a confirmé la réouverture des commerces dits "non essentiels" à compter de ce samedi 28 novembre. Aucune date évoquée en revanche pour les bars et les discothèques.

Emmanuel Macron a officialisé, dans une allocution très attendue ce mardi 24 novembre, un certain nombre d'allégements dans les règles sanitaire destinées à freiner la propagation du Covid-19. Parmi elles, on retient la réouverture des commerces dits "non essentiels", à compter de ce samedi 28 novembre au matin : librairies, salons de coiffure, marchands de chaussures entre autres... Mais attention, moyennant une "jauge" étendue, passant de quatre à huit mètres carré par client.

Il faut "acheter localement" selon Joaquim Pueyo

"Même encadrée, la réouverture des commerces est une bonne chose. Le maintien des aides en place et leur ajustement sont rassurants pour les personnes en difficulté" a immédiatement réagi Joaquim Pueyo, maire d'Alençon, avant d'exhorter chacun "à acheter localement" : ce serait, selon l'élu socialiste, "un beau signe de solidarité envers nos commerçants particulièrement éprouvés. Aussi, nous serons vigilants à ce que les flux de population soient sécurisés".

Retour en cours pour les lycéens fin janvier

Cafés, restaurants et salles de sport ne sont pas concernés dans un premier temps : le président de la République évoque, pour eux, une reprise d'activité au 20 janvier, pas avant, et seulement "si le nombre de contaminations demeure en dessous de 5 000 cas par jour". S'agissant des discothèques et des bars, aucune échéance n'est encore fixée. Côté cours : retour des lycéens en "présentiel" à la fin janvier puis quinze jours plus tard pour les universités.

Fin du confinement fixée au 15 décembre

S'agissant des sorties sportives : dès ce samedi 28 novembre, on sera autorisé à courir ou faire du vélo jusqu'à 20 kilomètres de chez soi, mais dans un délai de trois heures maximum -au lieu d'une heure et d'un seul kilomètre à présent-. Le "confinement" à proprement parler, avec son incontournable dérogation, cessera le 15 décembre : à cette date, lui succédera un couvre-feu qui devrait s'appliquer chaque nuit, de 21h à 7h.

Guillaume Peltier "fatigué de ces longs bavardages"

"Aujourd'hui, nous tenons ensemble, demain nous vaincrons ensemble" a écrit, via Twitter, Damien Pichereau, député LREM de la Sarthe, au terme d'une demi-heure d'allocution présidentielle, saluant le "discours clair" du chef de l'Etat. A l'opposé, Guillaume Peltier, député Les Républicains de Loir-et-Cher, se dit, sur les réseau sociaux toujours, "fatigué de ces longs bavardages d'auto-satisfaction" avant d'appeler à une "révolution du bon sens".

Pour les fêtes de fin d'année ?

Relatif soulagement à l'approche des fêtes de fin d'année : deux exceptions au couvre-feu théoriquement en place sur cette période s'appliqueront, la première pour la nuit de Noël, et la seconde pour le réveillon de la Saint-Sylvestre. Pour autant, le chef de l'Etat invite chacun à éviter les réunions familiales et, le plus systématiquement possible, à porter le masque y compris à la maison. Et tout regroupement sur la voie publique sera interdit.