Les parlementaires ornais réclament 70 millions d’euros pour sauver la filière équine

SWEET FM
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Publié : 23 avril 2020 à 14h27 par La rédaction

Aux côtés de plusieurs autres parlementaires, Jérôme Nury réclame un véritable plan d'aide pour la filière équine. Invité sur Sweet FM, le député de l'Orne a plaidé la cause d'un secteur qui pèse quelque 8 000 emplois dans le département.

La crise sanitaire, qui pèse lourdement sur certains secteurs d’activité. S’agissant par exemple de la filière équine. Ce sont des milliers d’entreprises qui doivent chaque jour dépenser de l’argent qu’elles n’ont plus, pour assurer le minimum : "On est sur des coûts de fonctionnement fixes, notamment pour nourrir les chevaux ou les entretenir, qui sont considérables. Et en face, il n’y a strictement aucune recette !" a exposé Jérôme Nury, invité de Sweet FM ce jeudi 23 avril.

Environ 8 000 emplois dans l'Orne

Le député de la troisième circonscription de l’Orne alerte sur la menace qui plane, en ces temps de confinement face au "COVID-19", sur un secteur "fort de 2 000 emplois directs et 6 000 autres, indirects, dans le département". En temps normal. D’où ce courrier que Jérôme Nury co-signe notamment avec les quatre autres parlementaires ornais, pour solliciter auprès de l’Etat une enveloppe d’aide économique à la hauteur des enjeux.

Au moins 70 millions d'euros de plus

Si Jérôme Nury salue l’intégration des centres équestres dans le plan de soutien initialement prévu pour les seuls parcs animaliers, il estime néanmoins que "les 19 millions d’euros ainsi débloqués seront certainement très insuffisants". Il faut, chiffre-t-il, "au moins 70 millions d’euros de plus" via un dispositif qui prenne en considération la spécificité de la filière équine "au même titre que ce que le gouvernement a fait avec les cirques ou encore les zoos".

Jérôme Nury