Mamers : le couple se livrait à un trafic de stups depuis plusieurs mois

SWEET FM
Le couple a comparu ce vendredi 20 novembre au Mans
Crédit : Gendarmerie de la Sarthe

20 novembre 2020 à 19h31 par La rédaction

Dix mois de prison ferme ont été prononcés ce vendredi 20 novembre au Mans, contre un couple de Mamertins qui se livrait depuis plusieurs mois à un trafic de stupéfiants.

"Depuis quelques mois, la communauté de brigades et la brigade des recherches de Mamers enquêtaient sur des faits d'acquisition, de détention, d'usage et de revente de produits stupéfiants" révèle le groupement de gendarmerie de la Sarthe ce vendredi 20 novembre, avant de confirmer avoir arrêté, deux jours plus tôt, un couple de Mamertins "semblant se livrer à cette activité illicite de manière récurrente".

Gendarmes ornais et mayennais

C'est après avoir constaté que les deux suspects "utilisaient leur véhicule afin d’assurer des livraisons au domicile des acheteurs, plusieurs fois par jour" explique-t-on, qu'une opération judiciaire a été mise en oeuvre, mobilisant de nombreux militaires : des gendarmes de la compagnie de Mamers, mais aussi des équipes cynophiles de Mortagne-au-Perche et de Château-Gontier.

Une dizaine de consommateurs

Le couple soupçonné de trafic a été interpellé et une dizaine de consommateurs mamertins et des communes avoisinantes a été entendue : "La perquisition au domicile des mis en cause a permis de découvrir de la résine de cannabis, de l’herbe, de la cocaïne, de l'héroïne, du matériel de conditionnement de ces produits ainsi que des armes factices et près de 400 paquets de cigarettes contrefaites".

Dix mois de prison ferme

Ce vendredi 20 novembre, à l'issue de leur garde à vue, les deux principaux suspects ont été présentés au parquet du Mans et condamnés à dix mois de prison ferme avec respectivement deux et quatre mois de sursis probatoire. "À ces peines s'ajoutent la confiscation des sommes saisies et du véhicule utilisé pour le trafic, ainsi que des amendes fiscales pour un montant total de 2 000 euros" précisent les militaires.