Normandie : la région va poursuivre le remplacement de ses trains

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Crédit : Région Normandie

Publié : 28 septembre 2021 à 17h48 par Julien Dubois

La région Normandie a reçu la semaine dernière son quarantième train Omneo. Un investissement de la collectivité pour remplacer le matériel vieillissant qui circule sur les lignes ralliant Paris. Sur le reste du réseau, d'autres aménagements et solutions sont à l'étude.

Attendu depuis la fin de l’année passée par le Conseil régional de Normandie, le quarantième train "Omneo Premium" a finalement été livré la semaine dernière, avec un retard de neuf mois, lié principalement à la situation de crise sanitaire. Ces nouvelles rames, produites par Bombardier et déployées depuis février 2020, remplacent les vieux trains Corail sur les lignes Paris-Caen-Cherbourg, Paris-Deauville et Paris-Rouen-Le Havre.

27 nouveaux trains en 2023

A l'issue de cette première phase, la collectivité souhaite poursuivre le renouvellement du matériel ferroviaire qui circule entre Paris et Rouen ainsi que sur l’axe Paris-Evreux-Serquigny. Vingt-sept rames "Omneo Regio 2N" viendront se substituer, entre 2023 et 2024, aux TER en bout de course. "L’avantage, c’est que c’est la même gamme. Ils vont être entretenus dans les mêmes ateliers de maintenance, et ils pourront être couplés, si c’est nécessaire, aux quarante rames Omneo Premium. On aura une homogénéité du parc et une facilité d’entretien. Et ce sont des trains qui donnent satisfaction" explique Jean-Baptiste Gastinne, vice-président du Conseil régional en charge des transports.

Jean-Baptiste Gastinne

L'hydrogène, solution à moyen terme

Sur les autres lignes, une soixantaine d’Autorail grande capacité (AGC) bénéficieront prochainement d’une "opération mi-vie", qui consiste selon la SNCF, "à entièrement démonter, réviser et rénover les trains après une vingtaine d'années de fonctionnement". Et à moyen terme, la région réfléchit à développer l’alimentation à l’hydrogène, pour limiter l’impact carbone des rames fonctionnant au diesel. La ligne Caen-Alençon-Le Mans-Tours pourrait intégrer cette technologie, mais reste à savoir quand exactement, cet axe étant géré par plusieurs collectivités : "On est prêt à aller au même rythme que les Pays-de-la-Loire, mais 2025, ça me paraît assez optimiste, car c’est le moment où les quatre régions (Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Grand-Est et Occitanie, ndlr) qui se sont engagées à commander des trains à hydrogène les recevront. Par contre, entre 2025 et 2030, oui !" glisse Jean-Baptiste Gastinne.

Jean-Baptiste Gastinne