Notre-Dame-de-Paris ravagée : les réactions dans l'ouest

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Les toits de la cathédrale de Paris sont partis en fumée ce lundi 15 avril

Publié : 16 avril 2019 à 14h55 par Emilien Borderie

Nombreuses réactions, ce lundi 15 avril, alors que le terrible incendie de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris n'avait pas encore été totalement éteint.

C'est dans les parties hautes de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris, a priori dans un secteur qui faisait l'objet de travaux, qu'un incendie particulièrement ravageur s'est déclaré ce lundi 15 avril peu avant 19h. Personne n'a été blessé. Mais à la tombée de la nuit, l'édifice, vieux de près d'un millénaire, avait perdu l'intégralité de ses charpentes et du toit de sa voûte. Passé le choc psychologique, et si grâce au travail des pompiers les deux tours de la façade ont pu être sauvées, des centaines de milliers d'euros vont être nécessaires pour rebâtir ce symbole de la France connu du monde entier.

Stéphane Le Foll, Guillaume Garot

Alors que l'incendie sévissait toujours, les réactions se multipliaient, venant notamment d'élus de l'ouest de la France, de tous bords : "Face à l’incendie de Notre-Dame et à l’échelle de l’histoire, les clivages politiques n’ont pas leur place" écrit via Twitter Guillaume Garot, député PS de la Mayenne. Le maire PS du Mans, Stéphane Le Foll, adresse sa reconnaissance aux soldats du feu : "Merci aux pompiers qui ont sauvé la structure de Notre-Dame" envoie-t-il, saluant "Une bonne nouvelle dans un drame malgré tout...".

Nicolas Perruchot, Bertrand Deniaud, Guillaume Peltier

"Il nous faut reconstruire Notre-Dame-de-Paris car notre histoire nous le demande et l’action des bâtisseurs de l’an mil l’exige. Nous nous devons d’honorer leur travail et leur foi" prône l'élu ornais Bertrand Deniaud, vice-président LR du Conseil régional de Normandie. Dans le même esprit, Nicolas Perruchot, président centriste du Conseil départemental du Loir-et-Cher estime que c'est "une partie de nous mêmes qui se consume". Pour Guillaume Peltier, député LR loir-et-chérien, "c'est le coeur de la France qui brûle".

Philippe Henry, François Bonneau

François Bonneau, président PS de la région Centre-Val-de-Loire, évoque sa "sidération" et son "infinie tristesse devant les images de Notre-Dame, cœur de Paris, de la France, fierté nationale et symbole international de notre histoire". Pour Philippe Henry, maire de Château-Gontier, le feu s'est emparé d'un "emblème de notre patrimoine ayant traversé les aléas de notre histoire". "Immense reconnaissance à ceux qui luttent avec courage et qui nous offrent l'espoir d'une reconstruction" écrit-il.

Jean-Carles Grelier, Christelle Morançais

Dans un tweet, Christelle Morançais, présidente LR du Conseil régional des Pays-de-la-Loire, juge que "Notre-Dame-de-Paris appartient à tous les Français". Elle promet que "La région des Pays-de-la-Loire est prête à se mobiliser pour aider demain à la reconstruction de ce symbole au cœur de notre histoire". Député du même bord, Jean-Carles Grelier se fend d'un commentaire des plus sobres : "Quelle triste image que de voir Notre-Dame en feu".

Pascal Lehongre

Apprenant que "six pompiers du groupe d’intervention en milieux périlleux du SDIS 27 sont appelés en renfort pour intervenir", Pascal Lehongre, président du Conseil départemental de l'Eure déplore "un drame pour la France" et souhaite "courage aux pompiers qui font le maximum au péril de leurs vies pour tenter de sauver ce monument d’histoire et de culture".