Oui Care construit son nouveau siège au Mans

SWEET FM
Guillaume Richard, truelle à la main, pour la "première pierre" du futur siège de Oui Care
Crédit : AIA Life Designers / Studio PAN

Publié : 30 septembre 2019 à 10h55 par Emilien Borderie

C'est un bâtiment de 7 500 mètres carré aux parois couvertes d'un bardage en bois et surplombé d'un vaste toit-terrasse qui vient d'être mis en chantier à deux pas de la gare du Mans : le groupe Oui Care a lancé le chantier de son futur siège social.

Après des débuts à Lille puis un passage par Paris, Guillaume Richard a choisi Le Mans pour implanter son entreprise. C’était il y a quinze ans, dans la très austère zone franche Monthéard. Le groupe "Oui Care" et sa marque phare "O2" sont, depuis, devenus leader en France des services à domicile. Afin de mieux percer désormais sur le marché mondial, de nouveaux cadres vont être recrutés et la construction d’un siège tout neuf a officiellement été lancée ce mercredi 18 septembre, un peu plus loin mais toujours au Mans : "Ici, en moyenne, les loyers sont à 100 euros du mètre carré. A Paris, c’est entre 4 et 500 euros. Pour nos actuels 4 500 mètres carré de bureaux, on fait chaque année plus d’un million et demi d’euros d’économies. Par ailleurs, en Sarthe, les rémunérations de nos 450 collaborateurs sont 10 à 15% inférieures à ce qu’elles seraient en Île-de-France… pour des salariés qui jouissent malgré cela d’un niveau de vie supérieur à ce qu’ils connaîtraient à Paris ! Loyers et masse salariale additionnés, c’est trois millions d’euros dépensés en moins, rien qu’en étant au Mans, c’est considérable !" argumente Guillaume Richard, le très dynamique patron de "Oui Care".

Guillaume Richard évoque les économies réalisées au Mans

Devenir leader au plan mondial

Un terrain de basket à disposition des salariés, une crèche pour les enfants de collaborateurs au rez-de-chaussée, la possibilité de travailler sous des parasols sur les toits-terrasses : on ne parle pas du siège américain de Google dans la silicon valley, mais de celui du groupe "Oui Care", dont le chantier doit durer dix-huit mois sur l’ancien emplacement des entrepôts "Sernam" le long des voies ferrées, côté sud de la gare mancelle. Et le recrutement de nouveaux cadres, à Paris, ne va pas tarder : "Dans nos offres d’emplois, on proposera aux gens de venir travailler à 8h10 à Montparnasse. Tout simplement parce que c’est à cette heure-ci que démarre le TGV pour Le Mans, avec un trajet de 55 minutes durant lequel nos futurs collaborateurs vont pouvoir entamer leur journée en télétravail, pour arriver à 9h15 dans leur bureau et enchaîner avec les réunions, les échanges avec les collègues… Enfin le soir, rebelote, ils se reconnecteront sur leur ordinateur dans le train du retour. Et les temps de trajet seront considérés comme du temps de travail effectif, pris en compte par l’entreprise" explique Guillaume Richard, aujourd’hui déterminé à "devenir leader des services à la personne sur le marché mondial" assure-t-il.

Guillaume Richard évoque la proximité de la gare