Pascale Fontenel-Personne s'explique

SWEET FM

Publié : 7 septembre 2017 à 23h23 par Emilien Borderie

Épinglée par le magazine "Marianne" pour avoir mis en avant une visite de l'Assemblée nationale dans le cadre d'une escapade pour seniors à Paris vendue par la société qu'elle codirige avec son mari, la députée de la Sarthe Pascale Fontenel-Personne s'explique.

Pascale Fontenel-Personne, récemment élue députée de la 3e circonscription de la Sarthe, adresse ce jeudi 7 septembre un communiqué de presse suite à la parution d’un article dans "Marianne" : l’hebdomadaire la met en cause, écrit-elle, "pour des visites au sein de l’Assemblée nationale, prétendument facturées à mon bénéfice". L’élue "La République En Marche" entend par conséquent "apporter des précisions et clarifier les faits".

Une offre tout compris

"Mon entreprise, dont je me suis bien entendu mise en retrait dès mon investiture comme candidate propose effectivement des visites de l’Assemblée nationale. Le tarif comprend le trajet entre Le Mans et Paris, le repas ainsi que les déplacements divers. Il n’a jamais été question de faire payer l’entrée de l’Assemblée nationale, la visite étant gratuite. Je n’ai rien à me reprocher" indique la parlementaire dans ce document, adressé aux rédactions peu après minuit.

Aucune visite depuis l'élection

Dans la brochure commerciale de son entreprise, une mention fait tiquer : "Cette visite s’effectuera en présence de notre députée !"… Sauf que, assure l’intéressée, "ces visites sont programmées habituellement depuis quatre ans. La mention a déjà été indiquée, les citoyens appréciant de rencontrer la députée du département qui parrainait cette visite. Du reste, aucune visite n’a eu lieu depuis mon élection le 18 juin dernier".

Une cession des parts

Si elle se prétend hors de soupçon, Pascale Fontenel-Personne tente tout de même d’éteindre ce début d’incendie médiatique : "Dans un souci de transparence à laquelle je suis profondément attachée, en adéquation avec la ligne politique et morale définie par le président Emmanuel Macron, j’avais déjà enclenché la procédure de cession de mes parts au sein de l’entreprise. J'ai également demandé qu'elle cesse toute activité en lien avec le Parlement afin qu'aucune confusion ne soit possible" conclut-elle.