Plan santé : Joaquim Pueyo salue des avancées

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Joaquim Pueyo, député de l'Orne, entend rester vigilant quant à l'application du "plan santé"

Publié : 18 septembre 2018 à 19h23 par Emilien Borderie

Joaquim Pueyo reconnaît que l'annonce du "plan santé" par le président de la République ce mardi 18 septembre, va dans le bon sens. Le député PS de l'Orne entend néanmoins rester attentif à la mise en application.

En zone rurale, la désertification médicale à l’œuvre depuis des années maintenant ulcère les responsables politiques de tous bords : il va sans dire que Joaquim Pueyo, député de la première circonscription de l’Orne, a suivi les annonces ce mardi 18 septembre, du "plan santé" par le président de la République, avec attention. "Certaines décisions vont dans le bon sens et répondent aux attentes de la population. C’est le cas de la fin du numerus clausus, du déploiement de 400 médecins généralistes salariés dans les maisons de santé et les hôpitaux au sein des déserts médicaux ou du redéploiement de certaines tâches effectuées par les médecins aux auxiliaires de santé" fait savoir le parlementaire socialiste.

Il faudra "rester vigilant"

Mais Joaquim Pueyo nuance rapidement : "Il s’agira de rester très vigilant quant à la mise en place de ces mesures et d’obtenir les précisions qui doivent être apportées concernant notamment la création de 4 000 postes d’assistants médicaux ou sur le déploiement des médecins salariés, tant il est vrai que notre système de santé manque toujours de moyens et d’investissements, notamment dans les centres hospitaliers présents sur l’ensemble du territoire. Plaider pour que les financements adéquats soient accordés aux établissements de proximité est également indispensable" indique le député dans son communiqué.

Pas de réponse immédiate

Selon Joaquim Pueyo, "certaines mesures n’auront d’effets que dans plusieurs années ce qui ne répond pas à l’urgence de la situation. C’est pourquoi il faut réaffirmer que le non conventionnement des médecins s’installant dans des zones déjà surdotées reste un impératif. La majorité avait rejeté cette proposition en janvier 2018 lors de sa présentation à l’Assemblée nationale par le groupe Socialistes et apparentés. Je veillerai à ce que ce plan se décline effectivement sur le territoire ornais pour répondre aux besoins de tous" conclut-il.