Rentrée masquée dans les collèges

SWEET FM
Les collégiens de Bouloire, masqués, ont découvert leur nouvelle cour
Crédit : Corentin Allain / Conseil départemental de la Sarthe

2 septembre 2020 à 19h22 par Corentin Allain

Au collège, les cours de récréation ont bien changé en quelques mois. La rentrée, cette semaine, permet de le mettre en lumière : désormais, tous les élèves sont masqués. Même chose pour les enseignants et assistants d'éducation. C'est évidemment une obligation pour limiter la propagation du Covid-19.

On pouvait craindre des classes en partie vides. Mais "tous les élèves attendus, à quelques exceptions près, sont revenus dans les établissements scolaires des Pays-de-la-Loire" assure William Marois, le recteur de l’académie de Nantes, en déplacement en Sarthe ce mercredi 2 septembre, au collège de Bouloire, où il a également affirmé que "la première priorité de cette rentrée était de préserver la santé des élèves et des personnels pour rassurer les familles".

Le masque globalement accepté par les élèves

L’une des garanties les plus visibles et les plus efficaces reste le port du masque, obligatoire pour tous dans l’enceinte de l’établissement. "Un seul élève m’a dit que le masque le gênait, les autres ne m’en ont absolument pas parlé" rapporte Dorothée Bernard, principale du collège Guillaume-Apollinaire. "Je pense sincèrement que les enfants s’y habituent plus facilement que les adultes", avance-t-elle, appréciant même de voir que le protocole sanitaire s’est allégé par rapport au déconfinement.

Dorothée Bernard

Combler un éventuel écart de niveau

L’attention de l’inspection académique ces prochains jours va se focaliser sur l’état d’apprentissage des élèves, après un confinement qui n’a pas été vécu de la même façon par tous à la maison. "Certains élèves ont été engagés dans la continuité pédagogique, d’autres un peu moins" estime William Marois. "Nous avons donné des moyens supplémentaires aux collèges et lycées pour mettre en place un rattrapage. Il s’adresse à tous, mais vise surtout celles et ceux qui ont pris un peu de retard" explique-t-il. Ces premières heures de soutien devraient être dispensées à partir du début de semaine prochaine.

William Marois