Réouverture des cinés : on ne devrait pas s'ennuyer

SWEET FM
Les cinémas fonctionneront à 35% de leur capacité maximale à partir du 19 mai.
Crédit : Jonathan Lateur

7 mai 2021 à 22h30 par Julien Dubois

Les salles de cinémas, vides depuis plus de six mois, retrouveront le public à partir du 19 mai prochain. Une reprise progressive et un soulagement pour les exploitants, qui n'auront que l'embarras du choix parmi les films à programmer : plus de 400 longs-métrages sont en attente de sortie !

Le 19 mai, une date-clé dans la stratégie de déconfinement du gouvernement. Elle marquera la réouverture des terrasses, mais aussi de bon nombre d’établissements culturels, comme les cinémas. Ces derniers fonctionneront à 35% de leur capacité maximale dans un premier temps, puis à 65% à partir du 9 juin et à 100% au 30 juin. "Un soulagement" pour Arnaud Delalondre, le directeur d’exploitation des cinémas "Pathé-Gaumont" de l’agglomération de Rouen, impatient de voir ses établissements revivre.

Plus de 400 films en attente

Une interruption de plus six mois, qui n’a pas empêché la liste d’attente de s'étirer : elle compte actuellement plus de 400 longs-métrages ! "Il y a eu pas mal de films qui ont été coupés dans leur élan à l’automne dernier, et qui n’ont eu que quelques jours d’exploitation, comme "Adieu les cons" ou "ADN". Ils vont donc ressortir pour permettre au public de les découvrir ou de les redécouvrir. Et les gros blockbusters vont arriver à partir de juillet. Les spectateurs ne vont pas s’ennuyer. Toutes les semaines, il va y avoir des nouveautés et des choses intéressantes à voir sur grand écran" promet-il.

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Les salles de cinéma : une immersion unique

Face à cette avalanche de sorties dans les prochains mois, le public répondra-il présent ? Les plateformes de streaming ont profité des périodes de confinement pour séduire de nombreux Français, et modifier leurs modes de consommation des films. "Plus de 65% des spectateurs veulent retourner en salles. Ce n’est pas le même effet. On a beau avoir un très beau film sur la plus grande télé personnelle, on n’a pas la même immersion cinématographiqueargumente Arnaud Delalondre, qui compte également sur les nouvelles technologies -"4DX", "IMAX"- pour attirer le jeune public, qui représentait un peu plus de 30% des spectateurs en 2019, d’après une étude du CNC, le "Centre national du cinéma et de l’image animée"

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