Romorantin-Lanthenay : blessé à la tête par arme à feu
Publié : 26 juin 2020 à 11h03 par La rédaction
Les gendarmes de la brigade de Romorantin-Lanthenay ont été appelés ce mercredi 24 juin aux toutes premières heures de la matinée dans le quartier des Favignolles où un homme d'une trentaine d'années gisait au sol, touché à la tête par un tir d'arme à feu.
Ce sont les militaires de la brigade territoriale autonome de Romorantin-Lanthenay qui ont été appelés, ce mercredi 24 juin, pour se rendre rue Léonard-de Vinci dans le quartier des Favignolles où se trouvait un homme à terre. La victime, âgée de 35 ans, originaire de la commune mais demeurant à Saint-Pierre-des-Corps, "présentait un impact à la tête consécutif à l'usage d'une arme à feu" précise Frédéric Chevallier, procureur de la République de Blois. L’intéressé, transporté dans un premier temps à l’hôpital romorantinais mais rapidement transféré au centre hospitalier Trousseau à Tours, a été opéré : "il demeure à ce jour dans un état stable, avec un pronostic vital réservé" précise-t-on.
Les suites d'une altercation en terrasse
Les investigations, menées avec la participation de la section de recherches d'Orléans, ont permis d’établir le scénario : aux environs de minuit, une altercation verbale aurait éclaté entre deux hommes sur la terrasse d'un bar du quartier des Favignolles, le premier tentant de donner un coup de poing au second qui aurait alors brandi une arme de poing, provoquant la fuite de son agresseur. Les protagonistes se sont retrouvés peu après dans la rue Léonard-de Vinci : c’est là que l’un des deux hommes a saisi l’autre au cou avant de pointer, à bout portant sur sa nuque, une arme à feu. Un coup, un seul, est semble-t-il parti. Et la victime se serait alors effondrée.
Coup de feu parti "accidentellement"
Âgé de 42 ans, domicilié à Romorantin-Lanthenay, l’individu qui a tiré a été interpelé à 4h15 et placé en garde à vue : "Il a expliqué le déroulement des faits en confirmant avoir eu une altercation avec la victime en indiquant qu'il pensait que ce dernier pouvait être lui-même armé et en précisant qu'il n'avait pas eu l'intention de lui tirer dessus, le coup de feu étant parti, selon lui, accidentellement" détaille Frédéric Chevallier avant d’indiquer qu’une mise en examen pour "tentative d'homicide volontaire" a été décidée par le juge d’instruction de permanence qui l’a par ailleurs placé "sous mandat de dépôt criminel".