Rouler propre, en étant mieux remboursé
Publié : 8 octobre 2018 à 15h02 par Emilien Borderie
Les utilisateurs de voitures électriques seront bientôt mieux remboursés lorsqu'ils déclareront leurs frais kilométriques.
Ce n’est pas parce qu’elles sont encore peu nombreuses sur nos routes qu’elles ne comptent pas : les voitures électriques, qui aux yeux de l’administration n’ont longtemps pas été "éligibles" au remboursement des frais kilométriques, sont considérées depuis 2013 comme appartenant à la catégorie des "moins de 3 chevaux fiscaux". La plus faible. Mais d’ici quelques mois, lutte contre le réchauffement climatique oblige, rouler dans un véhicule "zéro émission" sera nettement mieux reconnu.
Un reclassement dans la catégorie la plus avantageuse
Damien Pichereau, député de la Sarthe, a fait voter ce mercredi 3 octobre une série d’amendements visant au "verdissement des véhicules en vue des objectifs fixés par les accords de Paris et du plan climat du gouvernement". Et parmi eux, faire en sorte qu’il ne soit pas plus avantageux d’aller travailler en polluant au diesel plutôt qu’au volant d’un véhicule "zéro émission" : sur le barème 2019, les voitures électriques seront donc rangées dans la catégorie des "7 chevaux fiscaux ou plus". La plus haute.
Être mieux remboursé en n'émettant plus de particules
"On sera mieux, voire beaucoup mieux remboursé en roulant à l’électricité puisque la grande majorité des voitures diesel ou essence d’aujourd’hui a une puissance de 5 ou 6 chevaux. Non seulement on aura l’avantage d’un véhicule moins cher à l’usage, mais aussi la reconnaissance fiscale qui va avec cette démarche environnementale, grâce à des indemnités kilométriques revues" explique le parlementaire LREM, prenant l’exemple d’un Sarthois "qui vit en travaille entre Sillé-le-Guillaume et Le Mans, et pour lequel l’électrique est aujourd’hui une solution parfaitement crédible !".