Tour de France : l’édition 2020 snobe tout le quart nord-ouest

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En 2018, la "grande boucle" était passée en Sarthe
Crédit : Département de la Sarthe

15 octobre 2019 à 13h20 par Emilien Borderie

Le tracé officiel de la "grande boucle" millésime 2020 a été dévoilé ce mardi 15 octobre. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que le quart nord-ouest du pays est totalement exclu de la fête.

A vrai dire, c’est presque l’intégralité de la moitié nord du pays qu’ont choisi de snober les organisateurs du prochain Tour de France : l’édition 2020 se concentrera sur les massifs montagneux, tous les massifs montagneux. Les Alpes, le Massif Central, les Pyrénées, le Jura, les Vosges seront successivement théâtre des nombreuses joutes attendues entre grimpeurs, à compter du 27 juin : "En apparence, les huit étapes de montagne au programme décideront de l’identité du vainqueur final, mais le terrain peut aussi se montrer miné sur des étapes de plaine ou accidentées" tempère-t-on chez ASO.

Un parcours à la physionomie inédite

Cinq massifs montagneux visités par la "grande boucle", c’est une rareté. De la montagne au deuxième jour de course et jusqu’à la veille de l’arrivée à Paris, soit à trois semaines d’intervalle, c’est même de l’inédit : délibérément, "l’accent est mis sur une visite de l’ensemble des massifs montagneux du territoire. L’étalement, la variété et la raideur atypique des ascensions mettront à disposition des grimpeurs ambitieux des opportunités tout au long de l’épreuve, de l’arrivée d’Orcières-Merlette au chrono de la Planche-des-Belles-Filles, en passant par le Puy-Mary, le Grand-Colombier ou le col de la Loze en surplomb de Méribel" détaille l’organisation.

Rien dans le quart nord-ouest

Ce n’est donc pas l’édition 2020 du Tour de France qui mettra à l’honneur les paysages de la vallée de la Loire, les massifs forestiers sarthois ou ornais, les collines normandes ni même l’intéressant relief mayennais. Mais soit, après un millésime 2018 notamment marqué par une étape entre Fougères et Chartres qui, chemin faisant, avait amené les coureurs à passer par Mamers, Villaines-la-Juhel, Bellême ou encore Nogent-le-Rotrou, on saura se montrer patient et nul n’osera bouder son plaisir à l’idée de voir s’exprimer les meilleurs grimpeurs du plateau, tant français -que fera Thibaut Pinot ?- qu’internationaux.